J’ai eu la chance de « garder » mon père jusqu’à mes 48 ans.

Pourtant, ce jour du 16 juillet 2001, j’ai 10 ans et je suis orpheline de mon papa.

Mon intérêt pour la vie après la « mort » remonte à une vingtaine d’années. Une amie m’avait prêté le livre du Docteur Moody, « La Vie après la Vie » et j’ai ensuite lu quelques ouvrages traitant du sujet, sans pour autant trop m’y attarder.

J’avais déjà perdu mes grands-parents, que j’adorais, mais cette fois-ci, c était différent.

Il m’était impossible d’accepter que ce père qui m’avait tout donné, soit parti à jamais.

Pendant un an et demi, je me suis contentée de survivre.

Puis, je me suis plongée dans tous les livres qui pouvaient me rassurer sur la présence de mon père à mes côtés. J’en ai dévoré des dizaines, qu’ils soient scientifiques, religieux ou vécus ; je voulais me forger ma propre idée sur la mort.

C’est à ce moment-là que le moyen de contacter les défunts par Tanscommunication Instrumentale m’a particulièrement intéressée. J’ai étudié ce phénomène de manière approfondie et j’y ai cru très fort tout de suite ; c’était pour moi une évidence. Même si je n’obtenais jamais de signes personnellement, d’autres en avaient eus et leurs témoignages me suffisaient.

Dès ce moment-là, je me suis sentie soulagée.

Un jour j’ai pensé qu’au fond, je ne perdais rien à essayer.

J’ai fait l’acquisition d’un magnétophone et j’ai parlé à mon père, tout naturellement.

Le premier message ne s’est pas fait attendre longtemps : certes pas très audible (je n’avais pas encore investi dans un micro extérieur) mais il était vraiment là !

Un ton chantonné disait « nous sommes… nous sommes, vivants». Ceux qui ont réussi à obtenir de tels messages comprendront le bonheur que j’ai éprouvé. Et même si depuis, de nombreux autres messages se sont imprégnés sur les bandes, c’est bien celui-ci qui a changé ma façon d’appréhender « l’après-vie terrestre ».

Je classe soigneusement les 138 K7 que j’ai enregistrées depuis maintenant 6 ans, et qui sont porteuses de tellement de réconfort.

Je remercie « le Ciel » à chaque contact.

J’ai longtemps évité d’en parler autour de moi, craignant la moquerie ou la compassion !

Jusqu’à ce que je rencontre Nicole, et que par la suite, ensemble nous décidions de faire partager notre expérience par le biais du site melonic.be que nous avons créé il y a quelques mois.

Jevous aiderai bien volontiers par le dialogue et pour la Tci si elle vous intéresse, dans les limites du temps que je peux consacrer à ce bénévolat.

Gisèle,

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