Bien que je sois habituée à recevoir des contacts divers de ma fille Amélie ou de l’au-delà, je cherche avant tout à trouver une explication bien matérielle à tout phénomène.
Je n’aimerais pas prendre des vessies pour des lanternes.
Mais le soir même de l’événement ci-après, j’ai été conviée à aller tout vérifier : les deux portables, les appels reçus et envoyés, tout a été passé au crible et nous n’avons trouvé aucune explication matérielle !

L. est l’amie d’enfance d’Amélie. Elle a maintenant une fille d’un peu plus de 2 ans.
C’est la maman de L. qui la garde pendant qu’elle est au travail.

Vers 7 h 15 d’un matin de novembre 2008, la maman de L. se fâche sur elle, par téléphones portables interposés, parce qu’elle se rend compte qu’il lui sera impossible d’entrer dans l’appartement où dort encore sa petite fille. L. a de nouveau oublié de lui déposer la clé.
Fâchée et anxieuse pour l’enfant, elle somme sa fille de rentrer illico.
Celle-ci lui assure qu’elle fait demi-tour et fonce en voiture pour revenir lui ouvrir la porte.

Peu après, la maman est prise de remords et commence à s’angoisser parce que les routes sont sombres, un peu verglacées et elle craint, voire pressent un accident dû à la précipitation de sa fille qui veut être à l’heure à son travail.

A ce moment, elle reçoit un appel téléphonique sur son portable. Cette sonnerie n’est pas celle utilisée par sa fille. Il s’agit de la sonnerie banale qui retentit lorsqu’elle reçoit un appel émanant de personnes étrangères à sa famille.
Son cœur bat, elle est persuadée qu’on va lui annoncer l’accident pressenti.

Ayant tardé à décrocher, elle reçoit un message vocal : “Nicole”. Une voix claire et bien audible, quoiqu’un peu hésitante comme si un effort intense avait été fourni pour faire passer ce mot.
Pour ma part, j’y détecterai plus tard, de l’anxiété.
Elle ne comprend rien à ce message qui ne veut rien dire.
Elle vérifie d’où vient l’appel et il provient pourtant du numéro de portable de sa fille…

Il faut savoir qu’au moment où ce message vocal arrive, L. de son côté, est en train de téléphoner à son compagnon qui est aussi au travail. Peut-être, pourrait-il se charger d’aller déposer la clé ?
Ce sera fait et L. ne sera donc pas obligée de rentrer en catastrophe.

A la fin de la journée, la maman toujours intriguée par ce message, le fait écouter à L., qui folle de joie, s’écrie : « Mais c’est Mélo !», le diminutif d’Amélie.
Dès le matin, le papa de L. avait pensé la même chose mais n’avait pas osé en parler à son épouse de crainte de la perturber.

L. demande et reçoit souvent des signes d’Amélie.

J’ai écouté ce message bien clair des dizaines de fois !
J’en connais maintenant sa ou ses significations et j’en remercie ma fille du ciel qui continue à protéger son amie.

Nicole,