Nostalgie

Je voudrais te dire
tout ce que je n’ai pas su te dire
quand tu étais là.
Te chanter la plus belle chanson,
te réciter le plus beau poème,
te serrer si fort contre moi…
Je voudrais te dire
les mots d’amour les plus tendres,
te dire que tu es toujours là,
toujours là au fond de mon cœur.
Je voudrais te dire
que mille souvenirs bercent ma mémoire
que ton visage, ton sourire,
je les revois sans cesse
que tes paroles, tes mots, ta voix,
je les entends toujours.
Te dire que si tu nous a quittés,
moi, je ne te quitte pas.
Je voudrais te dire
que ma solitude n’est pas solitude
parce que je vis dans un rêve, un rêve de toi.
Je voudrais te dire
que parfois des larmes perlent à mes paupières,
que parfois mon cœur est serré à l’extrême,
et je lève les yeux vers le Ciel,
et je ne pense qu’à toi…
Je voudrais tellement te revoir
un seul instant, une seule seconde,
pour te dire tout, pour te dire rien.
Pour te dire combien je t’aime, encore…

Auteur inconnu.


Le fil n’est pas coupé

L’amour ne disparaît jamais,
La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre,
nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent,
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’ aucune sorte,
sans une trace d’ ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
simplement parce que je suis hors de ta vue ?

Je t’attends, je ne suis pas loin,
juste de l’autre côté du chemin,
Tu vois, tout est bien.

H Scott Holland


J’ai du sang dans ma tête

Ma vue se brouille,
les fleurs de tilleul attendront,
j’ai lâché la scie,
d’autres mains la tiendront.
Je vais, je viens, ne comprends rien.
Le chien gémit, me lèche, aboie,
ne comprend pas.
C’est le plein été et je rentre en hiver.
Il fait chaud et j’ai froid.
Mes idées s’embrument.
Je veux rester là.
Tout se mêle…
Ma mère… ma sœur… ma fille…
J’ai du sang dans ma tête
et de l’amour dans mon cœur.
Ma femme… ma mère… ma vie…
J’ai du sang dans la tête…
Le téléphone sonne…
C’est quoi, le téléphone ?
La sirène…le camion…la route…
De plus en plus de sang dans ma tête,
de plus en plus d’amour dans mon cœur.
Çà roule, çà roule…
Çà coule, çà coule…
Enfin lâcher prise !
Pardon de partir sans dire au revoir…
Je m’apaise, je dors
On me parle, je dors
On m’embrasse, je dors
On pleure…
Je dors…
Plus de sang dans ma tête,
autant d’amour dans mon cœur.Gisèle