Messages plus complexes

C’est moi.

C’est papa.

Ah, non pas çà ! Qu’elle s’arrête, en plus que c’est une menace.

Eh oui ! Ils veillent et nous conseillent, parfois vivement !

Donne de l’amour.

Je demandais ce que je pouvais faire pour être utile dans ma situation.

Elle est plus là.

Obtenu souvent en toute fin d’enregistrement, après l’au revoir et les remerciements ; ou parfois durant l’enregistrement, quand on quitte la pièce un moment.

Elle, elle a le temps de, pour vivre.

Mon père, décédé il y a vingt ans, que j’interroge, me parle de ma mère, toujours en vie.

Enjo.

Prénom de notre nouveau chien que mon père n’a pas connu.

Hé ! tu t’es baignée.

Je revenais de la plage.

J’suis t’ici.

Le tout premier message de ma fille ; tout à fait sa voix, même si elle semble un peu incertaine. J’y retrouve aussi la faute de Français qu’elle faisait étant plus jeune ! Reçu dès ma première tentative de TCI, qui n’était pourtant pas du tout préméditée, juste une impulsion au réveil ; ceci explique le bruit de fond trop important. J’ai enregistré avec un dictaphone de base et je n’avais aucune idée de la façon dont mettre le bruit de fond. A savoir aussi : il n’y avait que deux mois que j’avais emménagé dans cette nouvelle maison.

Je t’aime moi, je t’aime, ton papa.

Je t’aime beaucoup.

Mam, je t’aime fort.

De nouveau, je reconnais sa voix et une de ses façons de m’appeler.

Maman c’est moi.

De nouveau, la voix d’Amélie telle que je la connaissais !

Maman c’est qui ?

Encore sa voix originelle. J’ai reçu cette interrogation dans les débuts de la TCI. J’étais seule chez moi et j’avais mis un CD de relaxation comme bruit de fond. Le passage simulait un marché arabe avec des conversations… en arabe.

Mon Arthur.

Arthur est le chien qu’Amélie m’a laissé.

Nous sommes, nous sommes, oh oui, vivants.

Tout premier message de Rosario, reçu par Gisèle.

Oui, c’est beaucoup mieux.

C’est la réponse d’Amélie lorsque je lui disais que probablement elle me voyait vivre et m’entendait, ce qui était quand même mieux que pour moi, qui ne le pouvais pas.

Oui, tu peux y aller, oui, j’aime parler.

La voix est très proche de celle de ma fille. Cette réponse à ma question de savoir si je pouvais communiquer avec elle, si je ne la dérangeais pas, est à la fois apaisante et très enthousiasmante. Que du bonheur !

Pas possible.

Je lui demandais de me parler de sa nouvelle vie.

Que j’aime mon amour.

T’aimer autant, mort.

Je disais à mon père que je l’aimais autant, même si je ne le voyais plus.

Ton papa qui te manque.

Tu contactes un peu trop.

Émerveillée par ces contacts, j’ai fait l’erreur au début de mon expérimentation, de brancher très souvent mon magnétophone ; j’ai vite été ramenée à la raison !

Tu portes plein de tous tes livres.

Je demandais à mon père s’il voyait ce que je faisais et il m’a répondu fort à propos puisque j’emportais une dizaine de mes livres pour les offrir à la bibliothèque du village de notre maison de vacances.

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