2 nouveautés se présentent à nous:

1-Dans le numéro N° 88  de Parasciences édité par Jean-Michel  Grandsire, une revue bien connue en France, un article a vivement interpellé Gisèle, et avec raison.
Il s’agit d’un article du Dr Charbonnier, bien connu des lecteurs de phénomènes de NDE, mais cette fois, il s’agit d’une expérience qu’il a faite au Canada  lors d’une invitation. Expérience couronnée de succès par ses qualités de réanimateur/anesthésiste et de médecin convaincu de la vie après la vie.
En voici l’article extrait de ce même « Parasciences » :
La transcommunication hypnotique:
Jean-Jacques Charbonier.


Cet article ne nous donnera qu’un regret : celui de ne pas en savoir suffisamment sur la méthode appliquée par Jean-Jacques Charbonier, qui semble bien prometteuse !
Savourons le hors-d’œuvre.

J’ai récemment séjourné une semaine au Canada pour présenter mon dernier livre “Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà”.
Cet ouvrage connaît dans ce pays un franc succès et cela m’a valu bon nombre d’articles de presse, quarante minutes d’interview sur la chaîne de TV la plus populaire du pays ainsi qu’un passage de vingt minutes sur une des radios les plus écoutées au Québec.
Les organisateurs m’ont invité à faire deux conférences et un atelier à Québec et à Montréal.
Pour les conférences, pas de problème: je sais faire, je ne suis plus un débutant. Mais j’étais relativement inquiet pour l’atelier car je ne m’étais jamais prêté à ce genre d’exercice.
J’ai bien perçu l’insistance et la déception de mes hôtes quand je leur ai précisé que j’étais un béotien en la matière: “Ce serait dommage de ne pas faire un atelier, docteur. Les Canadiens sont comme les Américains, ils aiment bien travailler pour mettre en application ce qu’ils ont entendu dans les conférences!
“Hum, je me demandais comment faire pour relever ce défi! Comment”mettre en application”les conclusions de ma conférence! Je n’allais tout de même pas tous les asphyxier avec des gaz anesthésiants pour voir si 18 % d’entre eux feraient une EMI! (NDE)
Me vint alors une idée, juste après avoir demandé de l’aide au cours d’une de mes prières.Une inspiration venant de je ne sais où, un mot, ou plutôt une expression que je n’avais jamais entendue nulle part, me traversa l’esprit:: transcommunication hypnotique.

Oui, c’est ça: la transcommunication hypnotique ou T.C.H., c’était bien cette information-là qui arrivait dans mon récepteur cérébral! J’allais me servir des méthodes d’hypnose classiques utilisées par les anesthésistes pour réaliser certaines opérations chirurgicales afin de mettre les participants en connexion avec l’au-delà! Je pensais que cette expérimentation, si elle fonctionnait, permettrait de valider les conclusions de ma conférence dissociant la conscience analytique de la conscience intuitive.

Pour résumer de façon très simple les conclusions de mes recherches sur les EMI ou plutôt sur les EMP (Expérience de Mort Provisoire) -, nous serions soumis à deux sortes de conscience: une conscience analytique, reliée directement à nos perceptions sensitives et sensorielles (nos cinq sens), qui nous situe dans le temps et dans l’espace, et une conscience intuitive induisant toutes nos perceptions extrasensorielles: médiumnité, intuition, télépathie, prémonition, vision à distance, connexion avec d’autres champs de conscience (conscience universelle, conscience divine, création artistique, inventions. ..).
Il n’existe qu’un seul moyen pour connaître tous les bienfaits de sa conscience intuitive: faire taire le bruit assourdissant de sa conscience analytique. Ceci se produit de façon naturelle et obligatoire au moment de la mort clinique mais peut aussi exister dans certains états transcendants ou méditatifs que je décris dans mon livre.

L’hypnose anesthésique coupe les perceptions douloureuses de la conscience analytique et permet au chirurgien d’opérer sans produit chimique anesthésiant. La TCH devait donc permettre de couper toutes les perceptions sensitives et sensorielles de la conscience analytique pour éveiller la conscience intuitive relayée aux possibilités extrasensorielles, médiumniques en particulier.

Mon atelier fonctionna à merveille et je fus noté 9,5 sur 10 par les participants. Eh oui, au Canada comme aux USA, le public note les ateliers! Et à 145 dollars canadiens le prix du billet d’entrée (1), le responsable de l’atelier a toùt intérêt à être performant!
Je signale au passage que je n’ai pas voulu toucher un seul dollar de ces ateliers; c’est tout à fait contraire aux règles d’éthique que je me suis fixées.

Je débutai la séance par une explication sur la différence entre la conscience analytique et la conscience intuitive puis sur le fonctionnement de l’hypnose utilisée par les anesthésistes dans les blocs opératoires.
Par une méthode de relaxation et de respiration particulière, nous commençâmes la période hypnotique qui fut scindée en trois parties;
une période d’ancrage, une période d’isolement, puis enfin une période de connexion avec l’au-delà.
Le retour à la conscience analytique se fit rapidement en sens inverse sans problème particulier.

Je vous livre ici quelques réflexions de participants: « J’ai connu grâce à votre technique très originale un des plus puissants états hypnotiques de ma vie. » Jean Charles Chabot, hypnologue professionnel, membre de l’Institut International d’Hypnose Spirituelle.”

« J’étais venue en simple curieuse pour accompagner mon amie car je voulais savoir comment fonctionne l’hypnose. J’ai été complètement transportée par votre voix dans un univers que je ne connaissais pas et j’ai revu ma grand-mère décédée. » 
Hélène H.

« Au moment de la connexion avec l’au-delà, je pensais à mon grand-père et c’est mon père qui s’est présenté pour me demander pardon, je n’ai pas pu retenir mes larmes car je ne pensais pas du tout à lui. » 
Andrée A.

« Pendant votre hypnose je me suis sentie attirée vers l’arrière de façon très forte et j’ai pu visualiser le visage de mon frère récemment parti.
Merci beaucoup pour cette expérience émouvante. »
 Marie D.

« Quant à cet exercice d’hypnose, j’aimerais ajouter quelques commentaires à ce que je t’ai déjà mentionné samedi. Tu as vraiment une grande facilité à guider les gens. Ta voix, ta présence de cœur et ta douceur donnent confiance dès le début de l’exercice. On se sent bercé par l’amour que tu transmets dans tes mots.
J’ai vécu d’autres séances d’hypnose et je t’avoue que celle-ci est la plus forte. Je crois que tu es vraiment dans ton élément. Je souhaite que tu puisses t’y amuser encore en groupe puisque je sens que c’est un outil extraordinaire dans ton cheminement. »
 Sylvie Ouellet (médium).

« Je n’ai qu’une seule envie;recommencer ce magnifique voyage hypnotique. »
 Bertrand. C.
Moi aussi, comme Bertrand, je compte bien renouveler l’expérience. Peut-être un jour avec vous? .

Note:1. soit 108 euros.

Jean-Jacques Charbonier en compagnie de Charles Chabot, hypnologue et Sylvie Ouellet, médium.

2-Dans la revue « le Messager » N° 83, de l’association Infinitude, j’ai relevé un autre article digne d’un grand intérêt intitulé : « la TCI et le coma ».
Un témoignage de L.M.
J’y crois beaucoup et si un cas se présentait à moi, je tenterais l’expérience très enrichissante.

Remarque de Jacques Blanc-Garin : Curieusement, une fois de plus, alors que je terminais la traduction du texte de Sonia Rinaldi sur la communication en Tci avec des enfants dans le coma, le témoignage de Laurence nous arrivait… tout à fait à point pour renforcer cette possibilité de communication avec des personnes en état de coma. Il me semble encore une fois qu’il y aurait là une voie formidable à exploiter, comme le dit à juste titre notre amie Sonia, pour le confort de ces personnes qui ne peuvent plus rien exprimer de manière naturelle. On peut rêver au jour où la médecine officielle s’ouvrira, réellement et concrètement, au fait que nous sommes autre chose qu’un amas de matières et où l’ensemble de notre être sera pris en considération?

Mais en attendant voici le texte de Laurence.

Maman, a été opérée, mi-janvier 2008 à Lyon d’un neurinome au cerveau. Placée en soins intensifs, elle se remettait petit à petit de cette lourde opération, diminuée mais consciente, répondant à des questions simples. Mon père et ma sœur me disaient qu’elle était souriante et ne souffrait pas du tout.
On m’avait conseillé d’attendre qu’elle soit en chambre, pour aller la voir, car j ‘habite loin et on accède très peu au service de soins intensifs. Mais le mardi 24 janvier son état s’est brusquement dégradé et elle a sombré dans le coma.

J’ai immédiatement alerté mon fils Yvan parti dans l’au-delà en 2002, lui demandant de se rendre auprès de sa mamie avec tous les meilleurs médecins (de l’au-delà), afin de voir ce qu’ils pourraient faire.
Réponse Tci immédiate: “Ca n ‘fait aucun doute, pour ta maman on y sera tous”.
Je demandais aussi si je devais aller en urgence le lendemain à Lyon, car je n’ai pas facilement d’autorisation d’absence dans mon travail.
Réponse claire et nette, en Tci de nouveau:
“Ma p’tite fille t’es obligée d’partir”.

J’ai donc fait l’aller-retour dans la journée. Maman était dans le coma et méconnaissable. On m’a dit qu’il fallait lui parler et la stimuler. Je l’ai donc secouée, j’ai soulevé ses paupières. Hélas je n’y voyais aucun éclair de conscience. Ne sachant que faire pour la réveiller, j’ai décidé de lui redonner figure humaine avec de la crème pour les lèvres, le visage, les mains. Je l’ai coiffée et inondée de son parfum préféré, tout en lui parlant. Mais elle n’avait aucune réaction. C’est alors que l’idée m’est venue de la contacter, elle, en Tci.

Dès mon retour, j’ai essayé et ça a incroyablement marché. Elle a dit:
“Je peux te dire que j’vais très bien”, “Fautpas t’en faire pour moi ma p’tite fille, tout va bien, ma petite fille à moi” .

Ce qui était très extraordinaire dans cette réponse, c’est que c’était vraiment son timbre de voix à elle, très haut perché dans les aigus, comme le mien et celui de ma sœur d’ailleurs. Elle semblait très gaie, quasi euphorique. Mon mari, qui n’a vraiment pas une très bonne oreille, a très bien reconnu ce timbre.

Dans un autre contact en Tci, je lui disais que je lui pardonnais de n’avoir jamais accepté (pour de stupides raisons pseudo- religieuses) que je recherche mon enfant dans l’au-delà. Elle m’a dit:
“Ma p’tite fille t’es très gentille” et aussitôt une voix, mais pas la sienne, presque moqueuse, a ajouté:
“C’est pourtant pas compliqué!”.

Cette voix s’adressait-elle à maman ou à moi? Ou aux deux? Mystère. En l’entendant j’ai souri, amusée mais peu convaincue, car je trouve les relations humaines bien compliquées! Mais il faut sans doute le recul d’outre-terre pour voir clair.

Pour terminer, une autre voix très grave a ajouté:
“Ta mère ma p’tite fille elle a rejoint Yvan”.
Je n’étais pas inquiète car j’avais demandé à Yvan d’emmener son esprit loin de tous les horribles tubes, dont elle était équipée.

J’ai fait des allers et retours Paris Lyon dans la journée pendant de longues semaines, chaque week-end. Maman reprenait un peu conscience parfois, me disait-on, mais jamais en ma présence.
Je continuais donc avec mes soins de beauté!

Le 25 février j’ai refait une autre Tci en direction d’Yvan en lui demandant de la garder avec lui, car les médecins essayaient de nous faire comprendre que, de toute façon, si elle sortait un jour du coma, elle resterait à jamais handicapée physique et mentale.
Réponse d’Yvan: “Elle a pas tout fini”.

Le 5 mars, papa m’a appelée en pleurant. Elle était partie. Vite je l’ai contactée en Tci [On sait en effet que tres rapidement après le départ, il est possible d’avoir un message, souvent à leur initiative d’ailleurs].
Réponse avec sa voix : “Ma petite fille je te trouve très gentille” (encore !) et “Je ne savais pas, mais ici je suis avec ton fils, pleure pas”.

C’est vrai qu’elle ne savait pas que la survie de l’âme était immédiate, elle en était à la thèse de la résurrection à la fin des temps. Elle a dû être agréablement surprise d’être avec mon fils!
Une autre voix plus grave a ajouté:
“À la maman d’Yvan, dis-lui bien qu’il est heureux”.

Cette dernière phrase, cinq ans plus tard, reste ma préférée. Dans les moments de tristesse, je la prononce à voix haute, avec la même intonation et elle me console.

J’ai demandé des nouvelles de maman quelques mois plus tard.
La réponse en Tci fut : “Elle va très bien mais pour être avec ton fils c’est trop tôt”. Yvan m’a dit un autre jour cette drôle de phrase:
“Elle est avec moi en vacances” . Peut-être ne se voient-ils que quelquefois, pour quelques “vacances” ! Peut-être la vie dans l’au-delà ressemble-t-elle à des vacances? Que de réponses qui posent d’autres questions!

Une manifestation concrète.

Le 5 mars 2010, vers 14h, nous en étions au café dans le salon, mon mari et moi, je lui dis : “Il y a juste deux ans aujourd’hui que maman est partie, j’ai oublié de te le dire mais dans la Tci du mois dernier, maman me disait: “Bonsoir Laurence”, c’est un chuchotement mais c’est sa voix, j’en suis sure !”.

C’est alors que nous avons entendu le volet roulant électrique de la salle de bains, située à l’autre bout de l’appartement, se fermer tout seul,entièrement. Nous étions tous deux assis, le chat dormait à nos pieds.

Nous nous sommes précipités, et nous avons constaté que le volet était hermétiquement clos.
La télécommande était à sa place habituelle, solidement accrochée au mur.

En même temps nous avons compris que cette incroyable “synchronicité” avec mes paroles ne pouvait qu’être une manifestation de la part de maman, nous signifiant ainsi, qu’elle m’avait entendue, qu’elle me remerciait d’avoir pensé à elle en ce jour anniversaire de son départ de la terre et peut-être aussi d’avoir perçu son “Bonsoir Laurence” .

De concert  comme d’habitude, Gisèle et moi sommes heureuses de vous tenir au courant de ces résultats de lecture et de nouveautés, en ce domaine des communications avec nos chers décédés.

Bien à vous,

Gisèle et Nicole,