TCH veut dire : trans-communication par hypnose.

Ces 3 lettres me trottaient dans la tête depuis que j’avais lu le livre dans lequel le renommé Docteur Charbonier relatait le déroulement de ses séances.
Je n’ai pas vraiment décidé de m’y rendre, pensant que j’avais eu assez d’expériences en TCI et en écriture automatique. Je ne doutais plus, je savais.
C’était sans compter sur le « hasard » qui a fait qu’un ami a acheté ma place !

Je me suis donc rendue le 23 février 2019 à Nice, lieu de la réunion,

A 14,30 nous sommes tous sur place, une quarantaine de personnes à siroter un café en attendant, avec un peu d’appréhension avouons-le, que le Docteur Charbonier nous accueille.
L’après-midi s’est terminée à plus de 19 heures, sans que nous ne voyions le temps passer,

Une grande salle, des tables en U et des fauteuils rouges au milieu.
Deux personnes dont un ingénieur du son, se présentent avant l’arrivée du Docteur.

Ils nous ont donné des conseils pour le lâcher prise, et des conseils plus techniques, pour que la séance se passe au mieux.

Jean Jacques Charbonier arrive enfin, avec simplicité et gentillesse et avec sa connaissance bien sûr.
Il nous serre la main, à tour de rôle,
Après nous avoir clairement expliqué comment se déroulerait la séance d’hypnose, nous sommes prêts.

Confortablement installée dans le fauteuil que j’ai choisi, un masque sur les yeux et le casque sur les oreilles, je me prépare à faire un beau voyage dans le monde de l’au-delà, ou pas !

La voix douce et monotone du docteur commence à me bercer.
Je me demande si je ne vais pas m’endormir…
Je me laisse aller.
On visualise nos chakras et on les monte un à un, jusqu’au dernier, au sommet du crâne.

Au moment du « grand saut » que je m’apprête à faire, rien, pas de sentiment de sortir de mon corps, pas d’aspiration dans un tunnel.
Je ne me décourage pas et je continue à écouter la voix.
En fait je ne fais que visualiser les suggestions proposées, mais ne les vis pas.

Au moment de voir le banc où je dois attendre les proches défunts que j’aime tant, je ne vois même pas le banc !
Je commence à désespérer de ma faculté à être hypnotisée. Je l’ai pourtant déjà été une fois, avec succès, pour l’arrêt de la cigarette.
Peu importe, ma CAC (conscience analytique cérébrale) me dit de ne pas abandonner, et de laisser ma CIE (conscience intuitive extraneuronale) faire son travail.
Je relâche encore, j’arrive enfin au fameux « lâcher prise ».
Je vois de très beaux paysages, avec des arbres que je n’ai jamais vus, et des coquelicots géants !

Et là le miracle se produit !
Face à moi, alignés comme pour une pose photo, se trouvent 7 parents que je dévisage avec curiosité et amour.
Dans l’ordre, le chien de mes grands-parents paternels qui est tout fougueux, mon mari, mon père, ma mère, mon oncle et ma tante, plus flous, et une dernière personne, que je ne peux reconnaître, trop floue.

Mon cher mari « portait beau », comme il aimait en dehors du travail et fier de l’être.
Ma mère paraissait arriver en dernière extrémité et se faufilait entre eux.

Je suis sidérée et émue.

Je m’aperçois qu’ils ne peuvent venir vers moi et que je ne peux aller vers eux,
Je suis un peu déçue de ce manque de contact mais l’échange est magnifique. Je ressens beaucoup d’amour, qu’ils me demandent de redonner « en bas ».

Je ne sais plus exactement ce qu’il se passe pendant tout ce temps, c’est la voix du docteur qui me sort de mon état de conscience modifiée, tout doucement. J’ai l’impression que la séance a commencé il y a 10 mn et il s’est passé une heure et quart…

A notre « réveil » général, chacun s’étire comme sorti d’un long sommeil.
Le docteur fait le tour de nous tous, afin de s’assurer que tout le monde va bien.
C’est le cas évidemment. Aucun problème ne s’est jamais présenté depuis ces expérimentations.
Tout le monde peut faire l’expérience, malades cardiaques, insuffisants respiratoires ou autres, il n y a aucun danger.

Le débriefing peut commencer.

En résumé, et pour laisser la confidentialité de leurs propos aux participants, il y a eu 5 ou 6 personnes, nous étions 42, qui n’ont rien ressenti. Cinq ou six aussi qui n’ont pas ressenti grand-chose de particulier, mise à part une excellente relaxation. Et le reste des participants, c’est à dire une bonne trentaine, ont raconté à tour de rôle, s’ils le souhaitaient bien sûr, ce qu’ils ont vécu.

Des témoignages aussi intenses qu’émouvants. Certains pleuraient d’émotion d’avoir pu serrer leur aimé dans leurs bras ; d’autres ont ressenti des vibrations à différents endroits du corps ; d’autres ont reçu le message qu’ils pouvaient soigner par leurs mains ; d’autres ont senti avec beaucoup de force le parfum de leur disparu.
C’était troublant, fort troublant, c’est le moins que l’on puisse dire.

Le Docteur Charbonier nous indique que d’autres signes, « oubliés » sur le moment, pourront revenir à notre mémoire, des jours ou des semaines après.

C’est ce qu’il m’est arrivé.

Le lendemain un flash m’est revenu : j’étais un bébé, et mes parents étaient penchés sur moi, le regard plein d’amour ; mon père caressait ma joue, ma mère remettait en place une boucle blonde qui tombait sur mon front. Je n’ai jamais ressenti autant d’amour. Ce moment a été magique. Je précise que je ne me voyais pas bébé, j’ETAIS ce bébé.

La nuit de ce même jour, j’ai rêvé que je voyais ma mère lire son magazine dans un jardin ensoleillé ; j’étais stupéfaite de la voir là, la croyant morte. Elle me souriait d’un air complice, comme si elle me faisait un tour malicieux ! Je lui ai demandé comment elle allait, elle m’a répondu « très bien » avec énergie et grand sourire.
Je me suis réveillée heureuse, je savais qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, mais bien d’une incursion dans son monde parallèle.

En conclusion, je peux donc dire que je ne regrette pas cette expérience, qu’elle confirme ce que je savais déjà, mais m’a donné en ressenti beaucoup plus que ce que j’avais découvert auparavant.

Un grand merci à Jean-Jacques Charbonier, qui malgré le métier d’ anesthésiste réanimateur qu’il exerce toujours, prend le temps de nous aider à ouvrir nos consciences, sans la frilosité sur le sujet dont font preuve beaucoup de « scientifiques »,

Plus les jours passent et plus je suis ravie d’être allée à cette séance,
Je parie que les cœurs des autres participants sont plus légers aussi et je souhaite que ceux qui n’ont rien ressenti aient un flash-back dans quelques temps, ou attendent le prochain passage du docteur près de leur ville ! L’aventure vaut la peine d’être vécue.

Gisèle