Notre monde est géré, manipulé, par une poignée de personnes. Ces individus ont créé et nous ont inoculé le virus de l’argent et du pouvoir, du chacun pour soi, de la possession à tous prix.
En suivant leur enseignement, nous nous sommes appauvris de notre raison d’être sur la terre.
L’univers change, de plus en plus de gens occupant des postes à grandes responsabilités, et percevant des salaires plantureux, abandonnent ce genre d’existence pour vivre en pleine conscience, leur découverte intérieure.
Nicole nous a présenté le livre de Patricia Darré : « Un souffle vers l’éternité. »
Je voudrais y revenir un instant.
En 150 pages, l’auteur fait un résumer étonnant de la réalité de notre existence mais aussi, et surtout, de la relation, dans les deux sens, entre les humains terre et les êtres de l’autre rive.
A l’époque où l’on nous serine les oreilles avec nos droits, « Les droits de l’homme », on a une fâcheuse tendance à ignorer nos devoirs.
Et dans toutes communautés, dans toutes formes de vie, les devoirs sont réciproques, comme les droits.
Chaque être à un devoir vis-à-vis de lui-même, vis-à-vis des autres, vis-à-vis de ceux qui ont fait le grand voyage. Envers la terre et l’univers.
Cela va dans les deux sens, du haut vers le bas et du bas vers le haut.
Cela s’applique à soi-même, à ceux que l’on aime, à ceux que l’on ignore ou que l’on n’aime pas. A ceux que l’on voit, aux êtres matérialisés, aux invisibles.
Vivre, ce n’est pas attendre une fin. Vivre ce n’est pas amasser l’inutile. Vivre c’est être conscient. Vivre c’est être responsable.
Je suis conscient que j’ai fait un choix avant de naître dans cette vie. Je suis conscient du fait que je bâtis ma vie. Je suis conscient de mon immortalité.
Je suis responsable de mon être. Je suis responsable de mes pensées, de mes actes. Je suis responsable de mon présent à venir.
Je suis conscient que ma vie n’est pas éphémère, je vais vivre et mourir autant de fois que cela sera nécessaire à mon élévation. Pour cela, je voyagerai de plan en plan, de système de vie en système de vie. Je suis responsable de ce que je mets en place pour y parvenir.
Après le départ d’un être cher, nous nous trouvons souvent face à une injustice, au « pourquoi à moi ? »
Un départ ne doit pas être l’instauration d’une lamentation sans fin. Je reconnais que cette phrase est très dure.
Nous avons un devoir envers celle ou celui qui part. Le devoir de l’aider à passer.
La tristesse est une expression tout à fait normale, humaine. L’entretenir ne les aide pas à évoluer et donc nous freine, nous aussi, dans notre propre évolution.
Patricia Darré écrit ceci : « Le message de ceux qui nous quittent est le suivant : Il faut que tu fasses sans moi. Ce ne sera plus comme avant, mais c’est un nouveau chemin, une nouvelle aventure qui commence, tu vas découvrir des choses que tu n’aurais pas pu vivre avant cela. » (1) p.99
L’absent, dès qu’il prend conscience de sa nouvelle vie, peut à son tour nous aider. N’oublions pas cependant, que si, nous humains, avons établi des lois, dans l’au-delà, il existe aussi des règles à suivre.
« Dans l’au-delà, les seules lois valables sont celles de l’évolution et de la créativité : les morts ont la capacité de créer l’environnement qui est favorable à leur évolution. » (2) p.44
Ceci exprime clairement que l’au-delà n’appartient pas seulement à une religion ou une philosophie bien distincte. L’esprit pense d’une façon bien plus large. Il découvre la réalité de la « tolérance ».
Il est difficile pour nous, dans notre système de vie terrestre, de comprendre la réalité, la nécessité de l’équilibre du partage dans l’élévation spirituelle. Pour beaucoup d’entre nous, la mort est une fin. « Repose en paix. » entend-on souvent.
La mort n’est pas une fin en soi. P.Darré écrit : « Quand on est mort, on travaille…on est juste passé dans une autre réalité mais la vie continue. » (3) p.45
Mais encore, « Ce que nous appelons la mort, ou le royaume des morts, n’est qu’une transition avant d’aller encore plus loin. Je me souviens d’un esprit qui me disait : Je suis bien là où je suis, mais je dois partir ailleurs, je ne sais pas encore où, mais je sais que mon départ est imminent. » (4) p.103
Si nous acceptons la réciprocité entre nos deux mondes, nous voyons que nos absents sont régulièrement en mouvement. De même, nous le sommes également, par nos voyages hors du corps, conscients ou non.
Tout est dans un équilibre parfait.
Souvent, nous avons tendance à demander de l’aide. Souvent, nous oublions d’offrir la nôtre. C’est pourtant de cette façon que nous découvrons l’importance que portent nos prières dans leur et notre élévation.
Pour ce faire, il faut que nous trouvions aussi l’équilibre en nous-mêmes, et une clef pour y arriver est la paix intérieure.
Pour acquérir cette paix, il faut avant tout faire la paix avec l’autre, visible ou invisible.
P.Darré nous relate un contact avec Napoléon : Il lui demande, « Ne doit-on aider que les personnes que l’on aime ? » (5) p.132. P.Darré qui n’a pas envie de communiquer avec lui est rappelée à l’ordre par sa hiérarchie : « Tu dois accepter. Cesse de lutter contre toi-même. Cela fait partie de ton chemin. » (6) p.133
Elle écrit encore : « Nos guides nous demandent de faire la paix avec les autres. » (7) p.135
Tout est là. Il y eut un soir, il y eut un matin.
Notre existence se vit sur deux plans, ici et là-bas. On nous rappelle la nécessité du pardon, de l’amour inconditionnel. La préparation maintenant de notre présent à venir.
Cela peut paraître risible, voir fantaisiste, cette communication avec Napoléon. Pourtant, l’auteur du livre aura également une communication avec Jeanne d’Arc. Tous deux lui demanderont de « faire la vérité » sur leur existence, « avant le changement d’époque. ». (8) p.140
Cela me rappelle le témoignage de ma fille S., 31 ans. Elle reçut la visite, la nuit, d’un jeune garçon très agité qui lui demandait d’aller trouver ses parents pour « rétablir la vérité » sur sa mort. Il voulait qu’ils sachent qu’il ne s’était pas suicidé.
Comme je le dis dans mon introduction, notre monde change, avec lui, une importante population toutes ethnies, toutes classes sociales, toutes religions ou philosophies confondues.
En décembre 2012, notre système de vie bouclait un cycle. Nous n’allions pas vers la fin du monde, mais vers la fin d’un monde, vers une nouvelle ère.
Dans son ouvrage, P.Darré écrit : « …une nouvelle ère commence pour l’humanité… ». (9) p.140
Notre passage dans un nouveau cycle est décrit dans un livre de Gregg Braden : « Le temps fractal » – éd. Ariane – 2010.
De plus en plus de gens prennent conscience du conditionnement dans lequel ils se sont laissés enfermés. De plus en plus, ils décident de reprendre « leur » vie en main.
Prendre soin de soi, c’est s’aimer davantage, c’est s’accepter tel que l’on est, c’est se pardonner et sortir de sa culpabilité.
Ce pas de géant, nous ouvre l’âme et les yeux sur ce qui nous entoure, sur ceux qui nous entourent. Notre perception des choses se modifie. Nous nous ouvrons à notre essence 1ère. Nous avons alors l’impression que le temps s’accélère. P.Darré nous le dit très bien, l’ouverture de la conscience nous fait penser que le temps, notre système de temps, va plus vite. Pour le taciturne, le temps semble une éternité.
En découvrant l’essentiel, en nous séparant du superflu, et je ne parle pas que du matériel, en échangeant, nous faisons place à un don que nous possédons tous : la perception des signes, la possibilité de communiquer, l’énergie transmise par nos mains.
Nous le pouvons tous mais il faut s’engager dans le changement.
« En médiumnité, le temps, c’est là où se trouve l’expérience, et l’expérience change le temps. Ce qui est primordial pour nos consciences ne se situe ni dans le passé ni dans le futur, mais bien dans l’instant de l’expérience, dans l’ « être » ici et maintenant. » (10) p.149
Cela nous bouscule un peu de nos bonnes vieilles habitudes appelées « routine ».
Le Dr. Kübler traduit ces changements à venir avec des mots durs, qui peuvent faire peur, mais combien vrais.
« Ma vraie tâche, et là j’ai besoin de votre aide, consiste à dire aux hommes que la mort n’existe pas. Il est important que l’humanité le sache, car nous nous trouvons au seuil d’une période très difficile, non seulement pour l’Amérique, mais pour toute la planète Terre. La faute en incombe à notre cupidité et à notre matérialisme, la faute en incombe à notre comportement en matière de pollution. Nous sommes coupables d’avoir détruit tant de dons de la nature, nous sommes coupables d’avoir perdu toute spiritualité. J’exagère un peu, mais sûrement pas beaucoup. Le seul moyen d’amener un changement pour l’avènement d’un nouvel âge, consiste en ce que la terre commence à trembler afin que nous soyons secoués. » 1984. (11)
Tout changement engendre une appréhension, une crainte, la peur. Nous sommes comme le petit oiseau sur le bord du nid. C’est son 1er vol, il craint de ne pouvoir y arriver, puis il se lance dans le vide en ouvrant ses ailes et là, découvre sa vraie vie dans l’immensité.
C’est pareil pour nous.
Cette mutation dans notre manière de penser et de vivre ne passe pas inaperçue. Vous remarquerez de profondes différences. Vous aurez l’impression de ne pas vous reconnaitre. Vous ressentirez des symptômes physiques mais aussi émotionnels. Il ne sera pas rare d’avoir des insomnies. Tout cela va vous amener à vous découvrir vraiment.
P.Darré préconise de parler à son corps et de lui dire que l’on accepte ces changements.
Vous allez à l’écoute de votre « MOI ». Vous choisirez de faire des tris dans vos amis, vos connaissances et dans vos activités.
L’auteur nous dit que depuis 2011, la communication avec les morts est plus difficile à cause d’interférences, de perturbation, de silence (12) p.153. Elle nous dit que les « mauvais esprits » auront moins de prise sur nous.
L’homme va progressivement redevenir son propre guide. Il va redécouvrir son être intérieur, ses perceptions qu’il a abandonné au nom de la société matérialiste.
« Nous sommes capable de ressentir et de communiquer avec les morts, de guérir les autres avec nos mains… » (13) p. 153
Notre Janus, être et paraitre va laisser place au Vrai. L’âme prendra le dessus sur le mental.
« Il n’a plus besoin des dogmes et de religiosité pour avancer, et il découvre la synchronicité du monde : ce qu’’il voit et entend autour de lui vient le conforter dans son chemin de vie. » (14) p.154
L’homme assimilera que la mort n’est que physique, l’absent continue son évolution et il nous apporte sa force, la conscience ne s’éteint pas, elle évolue.
« Nous ne sommes pas sur Terre que pour souffrir, la mort et les épreuves que l’on traverse ne sont pas des punitions mais un moteur pour nous faire avancer, pour accéder au niveau supérieur. » (15) p.155
Vivons l’instant présent. Ne nous accrochons pas à la matière, ce serait plier sous le joug de ceux qui nous manipulent. Acceptons-nous tels que nous sommes. Respectons l’autre tel qu’il est, il ne nous appartient pas d’essayer de le changer, ce ne serait pas vrai.
Rien n’est facile, certainement pas le changement. Nous serons confrontés à l’ombre et la lumière. Mais l’important c’est d’établir un équilibre entre les deux.
Vous allez vers une magnifique transformation, vous découvrez que vous êtes un atome de cette formidable source d’énergie et créatrice que nous appelons communément Dieu. Vos possibilités, vos dons ne demandent qu’à donner.
Nous sommes tous des médiums et des guérisseurs.
Soyez heureux.
Notes:
Pages : 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-12-13-14-15- Patricia Darré – « un souffle vers l’éternité » – J’ai lu.
Page : 11- Elisabeth Kübler-Ross – « La mort est un nouveau soleil » – Ed. du Rocher.
Bien à vous,
Jean,