Lorsque nous sommes en vie, l’aura représente la diffusion des champs énergétiques qui sortent de notre périsprit (1), plus les irradiations des cellules de notre corps.
Lorsque nous mourons, l’aura ne représente plus que les émanations du périsprit.
Par ses pensées, l’Esprit -incarné ou désincarné- influe sur son périsprit et lui donne des caractéristiques. Ces fluides l’accompagnent dans tous ses mouvements. C’est l’atmosphère individuelle de chacun.
L’aura est bien structurée : tonalité, forme, luminosité sont en rapport avec la situation de l’individu, physique ou spirituelle. Il est possible de l’évaluer, par clairvoyance ou médiumnité. Cette observation reflète un état momentané, qui peut se modifier.
En effet, les irradiations de l’aura varient dans l’aspect, la couleur et l’amplitude, suivant l’état émotionnel ou pathologique de chacun, mais aussi suivant ses progrès.
On peut par exemple, observer des altérations de l’aura lors de sciatiques ou d’herpès ; après guérison, l’aura revient progressivement à la normale. Pour certaines maladies nerveuses sévères -hémiplégie, démence- les altérations peuvent être quasi permanentes. Les modes de vie qui altèrent le mental ou épuisent les nerfs influent sur l’aura.
Pour vérifier notre aura, on a un temps parlé de la « photographie Kirlian », mais ce processus est toujours en phase de définition et de recherche.
Seuls certains mediums ont la capacité de percevoir le rayonnement de l’aura, que la personne soit vivante ou décédée. La perception du medium s’accentue avec l’extériorisation de son périsprit ; ses vibrations étant plus élevées, ses facultés spirituelles sont plus libres.
Les différentes auras se rencontrent, se mélangent, sans néanmoins se confondre. Par la qualité de ses fluides, les auras s’harmonisent ou s’éloignent, causant sympathie ou antipathie.Chacun d’entre nous est constamment en train d’irradier, imprégnant l’environnement de son fluide particulier.
La pratique, chez les sensitifs, apprend à différencier les différents types : les bons fluides sont légers, suaves, donnent une impression de bien-être général et de bonheur spirituel. Les mauvais fluides sont lourds, violents, et donnent une sensation de malaise, anxiété, bâillements fréquents ou frissons.
Il se peut aussi qu’une personne ressente un malaise dû à sa propre disharmonie…
Le travail du medium ne se limite pas à identifier les fluides, ce qui ne serait d’aucune utilité. Le but est de savoir comment les absorber lorsqu’ils sont bénéfiques, ou les repousser lorsqu’ils sont néfastes. Pour les repousser, il peut avoir besoin de l’aide de l’Au-Delà.
Mais nous pouvons tous, grâce à notre « 6ème sens », appréhender d’une manière ou d’une autre, l’aura d’une autre personne. Si l’on ressent de bons fluides, il suffit de les absorber en vibrant sur la même longueur d’onde. Pour repousser de mauvais fluides, il faut s’obliger, et c’est difficile parfois, de maintenir sa pensée dans le bien et irradier de bons fluides.
Pour établir de bonnes relations entre nous, efforçons nous donc de rechercher notre propre équilibre spirituel puis de communiquer nos vibrations fraternelles tout autour de nous.
Même si cela représente un long travail, cela en vaut la peine…
(1) Lien entre l’Esprit (ou âme) et le corps physique.
Résumé réalisé à partir d’un article de la revue : LE SPIRITISME N° 62.
Note personnelle : à la lecture de cet article, que je vous ai résumé, j’ai mieux compris une phrase que mon père m’avait transmise par Ecriture Automatique : « On ressemble à des boules de couleur, c’est comme ça qu’on se reconnait ».
Je pense qu’en accueillant Antoine, c’est « comme çà » qu’ils se sont retrouvés…
Gisèle,