Nous reprenons à nouveau cet article du journal : « Le Messager » édité trimestriellement par Monique et Jacques Blanc-Garin, de l’association française Infinitude, qui nous permettent des « rediffusions ».

Tous ceux qui s’intéressent à « la vie après la vie » et les contacts avec les décédés, connaissent François Brune ou devraient le connaître.
Il a passé une bonne partie de sa vie et tous azimuts, à vérifier les phénomènes de contacts avec l’Au-delà. C’est un peu notre référence européenne.

En plus, c’est un homme formidable, d’une culture et sagesse étonnante, d’une simplicité exemplaire,  et d’un humour extraordinaire. A lire et à écouter en conférence même si elles se font rares maintenant, il a déjà tellement partagé et donné…

Père François Brune.

En fin de cet interview, je joins un « reportage » que j’ai trouvé sur le Net, qui lui a été consacré et a été fait par des canadiens. Il date de pas mal d’années, ce qui m’a paru intéressant.
Vous pouvez aussi trouver sur « You Tube » d’autres vidéos qui lui sont consacrées.

Le Messager:

“Lors de notre grande journée de Paris le 2 juin dans le superbe amphithéâtre de l’ASIEM, nous avons eu le grand plaisir d’avoir avec nous le Père François Brune.

Rompant avec le classique principe de l’exposé, nous avions imaginé de le “soumettre à la question”, de manière plus douce que celle de triste mémoire bien entendu. François s’est gentiment prêté au jeu, ce qui nous a permis de découvrir une facette un peu méconnue du personnage.

Nous vous livrons ci-dessous de larges extraits des réponses qu’il apporta à nos questions, tout en le remerciant pour sa gentillesse et pour l’indéfectible fidélité qu’il a toujours manifestée envers Infinitude lorsque nous l’avons sollicité pour intervenir dans nos conférences.

Comme nous le faisons toujours dans ce contexte, nous avons conservé la spontanéité de la parole, et parfois l’ampleur du verbe, pour transcrire le texte.

Monique : Quel est l’évènement majeur qui a motivé ton intérêt pour l’au-delà?

François Brune : C’est à l’âge de 7 ans environ, au moment de ma communion privée. Je le dois en partie à une religieuse qui nous faisait le petit catéchisme pour enfant. Je ne me suis rendu compte de l’importance du rôle qu’elle avait joué que très longtemps plus tard, quand j’avais environ 50 ans.
Peu à peu je me suis dit que tout était parti à ce moment-là, elle a joué un rôle capital et elle a servi de catalyseur entre Dieu et moi dans la prière.

À partir du moment où on a une foi solide, qui a connu quelquefois des moments de crise, notamment à l’âge de l’adolescence, j’ai eu la chance pour ma philo d’avoir un professeur qui était un ancien catholique devenu communiste athée et même s’il était très respectueux de ma foi, il est certain que sans trop le vouloir il m’a invité à me remettre en question. C’était une bonne chose et il faut connaître ces épreuves-là.
L’élément majeur après cela, c’est la naissance de mon intérêt pour l’au-delà.
C’est ce qui m’a amené à songer à devenir prêtre. Cela s’est passé à la fin de la guerre à découvrir les horreurs des camps de concentration. Je me suis rendu compte qu’il y avait une puissance de haine terrible. C’était pas seulement dans ces camps de détruire physiquement les Juifs, les Tziganes, les malades mentaux, les homosexuels, il s’agissait de les détruire dans leur âme, de les amener à être déshumanisés, à reconnaître qu’ils n’étaient que de la boue, des excréments, rien du tout, une espèce de déshumanisation pour les détruire au plus profond d’eux-mêmes, et pour cela il faut une force de haine colossale.

Je me suis dit que si le monde tient quand même, alors qu’il a en son sein une telle force de destruction, il faut bien aussi qu’il y ait une force d’amour correspondante et encore plus forte.

Cela a renforcé considérablement ma foi et en même temps j’ai pensé que si ce monde veut essayer de faire quelque chose pour le salut général : faire de la recherche médicale, construire des ponts dans les pays sous-développés, c’est bien, mais on ne s’attaque qu’aux effets du maL.. Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, on fait un travail magnifique en le faisant, c’est évident, comprenez-moi bien, mais je me disais que ce qu’il faudrait, c’est s’attaquer à la racine du mal.
Si le monde est si perturbé, même physiquement : tremblements de terre, irruption volcanique etc… c’est parce que l’homme est séparé de Dieu et que le monde n’est certainement pas tel que Dieu l’aurait voulu.

C’est cela le point de départ de mon intérêt pour l’au-delà. J’ai bien compris que cette venue sur terre n’était qu’un passage, il ne s’agissait pas de s’y installer, nous ne sommes là que très provisoirement et cela peut s’interrompre à chaque instant… Je peux vous quitter pour l’au-delà avant d’avoir fini cette intervention!

Je découvrais peu à peu toutes les vies des Saints et donc l’au-delà n’était pas pour moi une sorte d’hypothèse. Je ne crois pas du tout à la vie éternelle, je n’y crois pas, je sais qu’elle existe, ce n’est pas la même chose.
C’est pas pareil pour Dieu, je ne peux pas dire que je sais que Dieu existe, je crois qu’il existe, je le crois de toutes mes forces.
Je le crois si fortement que toute ma vie est construite là-dessus.
C’est une croyance très forte, mais ce n’est pas de l’ordre de la connaissance, tandis qu’avec tout ce que j’ai découvert peu à peu, vraiment la survie après la mort c’est pour moi de l’ordre de la connaissance.

Il y a eu une époque sur la terre où il y avait ceux qui savaient que la terre était ronde et les autres qui continuaient à croire qu’elle était plate. Il y a eu une époque aussi où certains savaient que de l’autre côté de l’immensité de la mer il y avait d’autres terres et d’autres qui ne le savaient pas, ou ne le croyaient pas.

Maintenant on est à peu près dans la même situation, il y a des gens qui continuent à ne pas savoir qu’il y a une vie après la mort et il y a ceux qui le savent déjà puisqu’il y a eu des phénomènes, notamment les expériences aux frontières de la mort :
NDE, EMI. Je préfère finalement l’expérience de la mort provisoire, je préfère ce terme et le Dr Jean-Jacques Charbonnier est tout à fait d’accord. Cela veut dire que c’est une définition de la mort qu’il faudra réviser.

Pour moi l’au-delà n’était pas une sorte d’hypothèse que l’on peut espérer, dont on n’est pas sûr, c’est une certitude et en même temps la certitude que c’est ce qu’il y a de plus beau. Heureusement qu’il y a une vie après cette mort.

Je me souviens du passage de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus où elle se rappelle qu’elle était assise par terre, dans la prairie au milieu de ses tartines de confiture, elle s’adresse à sa mère en lui disant : “Ma petite maman, j’aimerais tant que tu meures”.
Son entourage proteste alors: “Tu n’as pas honte, c’est épouvantable, qu’est-ce que tu racontes ?”. “Mais puisque c’est là qu’on est heureux” répondit-elle…

Et oui bien sûr et tous mes amis, les membres de ma famille le savent, tout ce que je leur souhaite c’est de mourir. Je n’ose pas dire le plus vite possible, mais pour moi si. Je n’ajoute pas ça quand même, cela ne se fait pas, ils savent bien que pour moi si c’est la volonté de Dieu, c’est ce que je leur souhaiterai de meilleur. Mais il faut aussi tenir compte de la famille, de ceux que l’on aime, le problème est plus complexe que cela!
Si je ne voyais que leur bonheur à eux, c’est ce que je leur souhaite, c’est la vraie vie qui commence, c’est encore la petite Sœur Thérèse qui disait en mourant: “J’entre dans la vraie vie”.

Cela n’est pas non plus dévaloriser notre vie de ce monde, car on comprend que cette vie dans l’au-delà va dépendre de la façon dont nous aurons vécu ce premier passage.
Nous sommes à la maternelle pour le moment et avant de faire des études supérieures il faut passer par la maternelle.
Voilà l’élément majeur…

Monique : À titre personnel, que t’a apporté la Tci ?

François Brune: Je dirai, pour moi personnellement, et je ne voudrais pas vous décevoir: rien!

L’essentiel je le savais déjà. Ce qu’elle m’a apporté quand même, et ce n’est pas secondaire, c’est très important, c’est la possibilité d’aider quantité de gens qui n’ont pas les mêmes convictions, qui eux ont besoin de preuves. C’est un moyen fantastique parce qu’à travers un médium on peut garder des doutes, à travers l’écriture automatique on peut toujours se demander si c’est son subconscient qui intervient. Là, on a le direct.

Il reste quand même des problèmes, parce qu’on peut se demander si c’est vraiment ma grand-mère qui cause sur la bande.
Lorsque c’est la grand-mère ce n’est pas trop angoissant, mais est-ce mon petit garçon ou ma petite fille?
Là le problème est plus grave et il faut reconnaître que nous n’avons pas alors la certitude absolue.
Dans l’immense majorité des cas, on a un certain nombre d’indices, je ne dis pas de preuves, mais d’indices, que l’on a bien à faire avec telle ou telle personne, on ne peut pas aller au-delà de cela.

L’ensemble de ces indices, pour quantités de cas, constitue une preuve de la survie.
Certes, on peut avoir des coïncidences, mais on ne peut pas être sûrs de l’identité de la personne qui parle. Toutefois on a des preuves, puisqu’elle peut faire allusion à des tas d’éléments que personne ne pouvait connaître, à des événements qui vous sont arrivés la veille par exemple.
On s’aperçoit aussi qu’ils suivent nos lectures, qu’ils savent qui nous avons rencontré, donc on a la preuve que “quelqu’un” dans l’au-delà voit ce que je fais sur terre: donc une preuve de la survie.

Je pense en particulier au fils de Lino Sardos Albertini, un jeune garçon qui devait passer ses derniers examens de droit. Il décide de passer quelques jours de détente avant ces examens, mais il a été assassiné. Pas de nouvelle, son père fait appel à la gendarmerie, à la police, aux hôpitaux, cela ne donne rien.
On lui conseille de consulter une dame médium. Cette dernière va avoir un contact en écriture automatique avec son fils qui indique que son corps a été jeté dans le lit du Po, à l’endroit où le fleuve traverse Turin, et l’on va retrouver un pantalon correspondant à sa taille exceptionnelle.
Il va parler de preuves, car il va dire à son père que, si Dieu a permis qu’il soit assassiné, c’est que tous les deux ont la mission de donner au monde la preuve de la survie.

Pour le mot de “preuve” les scientifiques ne sont pas d’accord. Je ferai quand même remarquer que le mot de “preuve” s’emploie également dans le droit devant les tribunaux. On va parler de preuve et l’on emploie ce terme dans certains nombres d’indices, de témoignages, de faits qui emportent notre conviction.
Il y a toujours une estimation des indices et certains vont dire que c’est la preuve, tandis que d’autres diront que l’on n’a jamais eu la preuve à partir des mêmes indices.

On me dira : “En science ce n’est pas la même chose”, et tous les scientifiques sont d’accord. Moi je dis que si, c’est la même chose pour ce qui vaut comme preuves indubitables pour tous les scientifiques d’une époque, cela peut très bien paraître insuffisant 50 ans plus tard.
Donc, en réalité, et dans tous les cas on emploie le mot preuve lorsque des faits, des témoignages ou des phénomènes entraînent votre conviction, mais il ne s’agit pas de preuves absolues.

À travers la Tci, il y a une aide extraordinaire qui peut être apportée. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas pu obtenir vous-même le contact de votre enfant que cela remet en cause toutes ces preuves.
Les preuves sont tellement innombrables à travers le monde que votre enfant survit lui aussi. Il n’y a aucune raison pour que les autres survivent et pas le vôtre.

C’est quelque chose d’extraordinaire et qui pourrait bien aider à une époque où à la Sainte-Église Catholique Romaine est en grand désordre épouvantable (notons que le Père Brune utilise le terme “foutoir” plus imagé…)

Par exemple, dans le même office, on va vous dire, pour celui qui est parti “Il est dans le sein de Dieu”… bon alors il n’y a pas à s’inquiéter ! Et plus tard on va vous demander “de prier pour lui pour abréger son purgatoire”… tiens, alors il n’est pas dans le sein de Dieu… et puis voilà qu’au cimetière on va vous ressortir cette ineptie incroyable : “Qu’il repose en paix en attendant la résurrection”… comme s’il allait “roupiller” sous la dalle pendant des siècles… surtout qu’au bout d’un certain temps il ne reste rien.
Ils ne se rendent pas compte depuis qu’il répète cela qu’ils se contredisent, et ils vont répéter indéfiniment les mêmes âneries, vous pouvez leur faire confiance, cela ne changera pas!

Réflexion dans la salle : Quand on parle des signes reçus par nos défunts, on nous prend généralement pour des “illuminés”.

Jacques : On sent bien que dans certains domaines, notamment le domaine médical, cela évolue un peu, mais on s’aperçoit que dans le domaine religieux il semble y avoir une chape épouvantable qui fait que l’on ne trouve aucune compatibilité entre la religion qu’elle professe, car elle parle de la vie après la vie entre parenthèse, et la pratique de la Tci.
Est-ce que tu ne crois pas quand même qu’il aurait pu y avoir une compatibilité, avec toute la prudence nécessaire bien entendu?


François Brune : Je comprends d’une certaine façon les réticences de l’Église, un certain nombre est justifié, je ne fais que répéter: d’ailleurs ce que vous dites dans toutes les conférences.
Le danger est de tomber dans l’illusion, car on peut être effectivement illuminé quand on est dans l’illusion. J’ai connu quelqu’un qui tenait absolument à me faire entendre la voix d’un grand chanteur disparu sur sa bande magnétique : il n’y avait que le grincement de sa chaise et le bruit de la voiture qui passait dans la rue, il n’y avait rien d’autre. Elle vivait comme ça par magnétophone une sorte d’amour fantastique avec ce chanteur. Elle était sincère, ce n’était pas du charlatanisme. On peut avoir cela, mais on peut aussi avoir des charlatans c’est vrai!

Et puis il y a aussi le danger d’addiction.
L’Église a raison de le dire. On peut effectivement devenir beaucoup trop dépendant, on peut ouvrir la porte à des forces inconnues, et très souvent quand on ouvre la porte on ne sait pas qui va entrer, qui va s’engouffrer, et lorsqu’on veut refermer cette porte il est quelquefois trop tard.

Il y a des accidents si l’on ne prend pas les mesures de prudence nécessaire. Si on ne le fait pas dans un climat de pureté du cœur et de prière, on risque alors d’attirer de mauvais esprits et finalement de devenir possédé. Cela peut être simplement l’invasion d’un défunt dans votre vie, cela peut être carrément une possession diabolique à laquelle je crois toujours, cela peut aller jusque-là.

Alors l’Église a raison de vous mettre en garde, mais je crois que son rôle n’est pas de refuser l’existence de ces communications avec l’au-delà, mais de vous rappeler ces règles de prudence et de vous guider, de même que son rôle n’est pas de vous interdire de prendre votre voiture, mais de vous rappeler que si vous êtes à moitié ivre ce n’est pas très bon, c’est dangereux pour vous et pour les autres ! Le rôle de l’Église devrait être celui-là.

Par ailleurs, de manière individuelle, il y a un certain nombre de prêtres qui sont plus ouverts. J’en ai rencontré, mais c’est vrai que c’est assez rare.
Moi j’appartiens à une petite compagnie de prêtres qui avaient un rôle très important parce qu’ils étaient eux-mêmes formateurs des prêtres des grands séminaires. Je me rappelle que l’on m’avait convoqué pour m’interdire de continuer à parler et à faire des conférences là-dessus. Je leur avais répondu: “Non, il n’en n’est pas question, je continuerai”. J’ai senti qu’on n’était au point de la rupture, et j’ai fini par leur dire :
“Agissez selon votre conscience et moi j’agirai selon la mienne”… et puis il n’y a pas eu de suite.

Une autre raison de l’Église pour ces réticences c’est que cela échappe à son contrôle… et elle n’aime pas beaucoup cela. Je dirai que, pour une part, un certain contrôle est nécessaire, y compris dans les expériences spirituelles et les expériences religieuses plus ou moins mystiques. Il peut y avoir des illuminés, des gens dangereux, qui peuvent alors donner lieu à une secte.
Cela peut aller très loin, et puis il y en a d’autres qui sont allés jusqu’à des sectes dangereuses et racontent n’importe quoi.

Par exemple, dans bien des communications de l’au-delà en écriture automatique, il y a les “vraies vies” du Christ en abondance et en surabondance.
Je ne cautionne absolument pas bien entendu, chacun raconte son histoire et pour chacun c’est la “vraie vie”, soit obtenue en écriture automatique, par médium, sous hypnose, ou encore en extase. .. il y en a des quantités.
Il est évident que tout cela n’a pas grand intérêt, mais il faut savoir que cela existe et je comprends que l’Église soit réticente.
En ce qui me concerne je me dis au contraire que j’y vais à plein, c’est très bien, plus il y en aura, mieux ce sera, parce qu’elles se contredisent toutes.
Il est donc vrai que l’Église doit exercer un certain contrôle, mais il faut qu’elle le fasse de façon très mesurée, très modérée.
Actuellement, elle n’est pas en état de le faire, les prêtres n’ont pas la formation nécessaire.

Monique : Quelle est l’expérience qui t’a le plus marqué à l’étranger au niveau de la Tci?

Père Brune: Je crois que l’expérience qui m’a le plus marqué, et le plus ému, c’est une histoire arrivée à une italienne qui travaillait dans une grande entreprise nationale à Milan.
En fin de journée, alors qu’elle s’apprêtait à partir, son chef de service arrive en courant d’air et lui dit : “Attendez, il faut encore taper ce texte, il faut absolument que ça parte aujourd’hui”.

Alors elle tape le texte en 4 paragraphes, vérifie sur l’écran de l’ordinateur qu’il est correct, et puisqu’il en faut 4 exemplaires, elle lance l’imprimante pour avoir quatre impressions du texte.
Or, sur les 2 premiers exemplaires c’est bien le texte qu’elle a tapé, mais sur les deux autres exemplaires le texte a changé et sans passer apparemment par l’ ordinateur

Cela se présentait de la manière suivante:
– Sur les 2 premiers exemplaires sont indiqués “Région de Lombardie. . . ”

“Destinataire”…” “Motif…”, puis suivent les 4 paragraphes, et à la fin la signature du responsable.

Sur les deux derniers exemplaires :
“Région de Lombardie” est resté, ensuite le “destinataire” a changé et l’on trouve : “A mes très chers parents”… “Motif: demande de pardon pour le geste désespéré commis en leur absence…”, puis le “texte du garçon en 4 paragraphes à peu près de même longueur que ceux de l’exemplaire correct”, signé: “d’un monde d’amour et de paix… Marco Bessana”.

J’ai rencontré plusieurs fois cette secrétaire, honnêtement si c’était quelqu’un qui aurait voulu me tromper ce n’aurait pas été difficile, elle aurait très bien pu me berner, je suis bien conscient du risque.
Ce qui fait que je la crois, c’est qu’autrefois elle était une communiste athée et que peu à peu elle est devenue catholique pratiquante. Quand je l’ai rencontrée elle était déjà en relation constante avec tout un groupe de catholiques pratiquants, pas seulement de l’Église, mais pratiquant aussi la Tci Ils pouvaient garantir que l’histoire était vraie.

Jacques : Comment toi tu peux percevoir actuellement l’avenir de la TCI, parce que nous constatons une chose, en France notamment, peut-être aussi dans les pays étrangers mais on ne le sait pas exactement, que la Tci semble rester le parent pauvre de la recherche en paranormal. On parle beaucoup des médiums, de tous les messages reçus, mais dès l’instant où l’on parle de Tci on a l’impression que cela fait peur, ou que les gens ne veulent pas en entendre parler, ou encore commencent à nous demander des preuves scientifiques ? Qu’en penses-tu personnellement?

Père Brune: Je pense qu’il y a des débuts de recherches scientifiques qui sont très importants. Je pense surtout au laboratoire de Bologne, Paolo Presi et Daniele Gülla font un travail magnifique, rigoureux, qui permet de prouver que ces voix enregistrées ne sont pas le produit d’une voix humaine… c’est déjà énorme.

En faisant des comparaisons rigoureuses ils montrent très bien qu’un certain nombre de syllabes, quelquefois des mots entiers, ne comportent pas les fréquences fondamentales qui sont produites par les cordes vocales.
Ces mots ne sont constitués que par les formants dans la cavité buccale, pour parler avec précision. Ce n’est pas la voix de quelqu’un qui est vivant qui a pu les prononcer. C’est donc une voix qui vient d’une autre source, c’est fantastique.
Mais cela va plus loin, car dans un certain nombre de cas où elles ont été comparées à la voix de quelqu’un de décédé, dont on a enregistré la voix en Tci et que l’on avait avant sa mort, on a trouvé une correspondance de plus de 99 %. On a alors la certitude morale qu’il s’agit bien de la même personne.
Cela reste en Italie, je dirai même auprès des amateurs de Tci Comme les travaux de Marcello Bacci, cela reste dans les cercles fermés.

Toutefois, je pense qu’un jour viendra où cela débouchera davantage parce qu’il y a quantité de gens de l’au-delà qui à travers des messages en écriture automatique nous avaient annoncé, notamment Roland de Jouvenel, qu’un jour nous capterions leurs voix et leurs images aussi facilement que nous captons la lumière. Je pense que cela finira par venir. Il ajoute d’ailleurs: “Cela n’a rien de blasphématoire, car ces zones avec lesquelles vous communiquez ne sont que le tout début de l’au-delà, et ces zones sont à peine plus éclairées que la vôtre. Elles sont aussi loin du ciel de Dieu que l’on peut l’être de la plus proche étoile”.

Monique : Est-ce que tu crois qu’il est souhaitable que la communication se fasse très facilement, je ne dis pas plus facilement parce que ce serait bien…mais TRES facilement?

François Brune: C’est une grosse question et là tu m’en demandes trop.

Que ce soit plus largement répandu, je le souhaite. Je pense que cela viendra. Est-ce que cela deviendra quelque chose de possible pour tout le monde ? Pas forcément.

Il faut quand même que la séparation reste entre les deux mondes. Nous avons notre vie à mener sur terre. L’essentiel c’est que nous soyons rassurés : ils sont vivants, le lien d’amour n’est pas mort, on les retrouvera bientôt, ils veillent sur nous.
Même si l’on n’a pas de message depuis 20 ou 30 ans, si un jour on se trouve devant une difficulté importante, devant quelque chose d’angoissant, une grave opération par exemple, tout à coup il y aura un message. Quand on sait cela, on n’a plus besoin d’avoir le “téléphone” continuellement avec eux.

Jacques : Pour finir, aurais-tu quelque chose à rajouter, un grand message d’espoir par exemple?

François Brune: Je vais répéter ce que j’ai entendu de la bouche du Père Ceyrac, ce Jésuite mort récemment à 98 ans: “Ce qui est fantastique, c’est qu’au bout de 2000 ans, le message du Christ n’ait pas encore pénétré en Inde et en Chine, entre autres.
Ce qui est incompréhensible c’est que le monde continue à aller si mal”.

Pourquoi ? Parce que nous ne savons pas aimer. C’est l’amour qui manque. Répandre l’amour autour de vous, vous n’avez pas besoin de faire comme Sœur Emmanuelle, il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde… c’est bien aussi… mais déjà autour de vous il y a tant de malheureux, tant de solitude, tant de pauvreté. Aimez, aimez, ne vivez que pour l’amour.

Tout ce que vous avez résidence secondaire, bateaux etc… tout va bientôt disparaître, vous n’aurez plus rien de tout cela… Tant mieux ! Abandonnez tous vos jouets alors qu’il y a tant de malheureux autour de vous. Essayez d’aimer, ne vivez que pour les autres, c’est la seule façon d’être heureux.”

Vidéo canadienne, reportage François Brune:
http://www.youtube.com/watch?v=lXZl40pMLQ0

Bien à vous,

Nicole,