Nous sommes constamment entourés d’esprits de personnes défuntes, dans notre vie de tous les jours. Ils sont parmi nous, même si nous ne les voyons pas.

L’au-delà ne se situe pas « en haut », c’est un monde parallèle au nôtre, une autre dimension.
Ils sont là parce que c’est leur place, même évolués et élevés spirituellement.
Ils sont là pour nous aider, nous mettre en garde ou parce qu’ils sont dans la souffrance.

Les manifestations d’esprits sont d’ailleurs bien réelles, qu’elles soient volontaires ou involontaires.

Une des manifestations involontaires les plus courantes, peu après le décès d’un proche par exemple, ce sont des problèmes électriques ou électroniques (ampoules qui grillent, téléviseur qui s’allume) ; on a longtemps pensé qu’ils voulaient nous donner la preuve de leur survie, mais il semblerait plutôt qu’ils ne sachent pas encore canaliser leur énergie ; ils viennent nous visiter, certes, mais ne décident pas de nous importuner ; cela se produit malgré eux.

Lorsque les manifestations sont volontaires, elles peuvent provenir d’esprits dans le trouble (sujet déjà traité sur notre site) : objets qui disparaissent et réapparaissent, coups frappés provenant de nulle part… Il suffit souvent de parler à ces esprits, de leur dire qu’on les aime, de leur expliquer qu’ils sont attendus de l’autre côté, pour que les phénomènes cessent. On parle alors de délivrance (Le Livre des Esprits, d’Allan Kardec).

Plus rarement, elles proviennent d’esprits mauvais, qui ne font que reproduire leur comportement d’incarnés. Il est parfois nécessaire dans les pires cas, de faire appel à un exorciste, même si ce terme a une connotation religieuse ; et l’on sait que le spiritisme n’est pas une religion ; on peut être spirite et appartenir à différentes religions ou être tout simplement athée.

La plupart du temps, les esprits viennent par amour ; par amour pour ceux qu’ils ont laissés derrière eux, par amour pour l’Humanité entière aussi, pour que la paix règne dans notre Monde.

Comment font-ils ?
Nous vous rappelons que nous avons un corps physique, un esprit éternel, et un périsprit, – bagage de nos expériences-, que l’esprit garde avec lui lorsqu’il quitte son corps. Or, l’esprit est capable, dans certaines conditions, d’accumuler dans son périsprit une immense force vitale ; c’est cette force qui lui permettra d’agir physiquement sur un objet ou une personne.

L’exemple le plus marquant d’un signe par amour est « l’apport » : il s’agit d’un apport spontané d’objets qui n’existent pas dans l’endroit où l’on se trouve (fleur, bijoux). L’esprit qui veut faire un apport dématérialise l’objet puis apporte le double fluidique de cet objet ; il puise ensuite dans le fluide universel -dans lequel nous baignons-, les éléments nécessaires à la reconstruction de l’objet. On s’aperçoit donc qu’en dehors de notre monde physique, il en existe bien un autre, plus vaste que celui accessible par nos sens, et qu’il est régi par des lois.

A mesure que l’intérêt grandit, des études se font plus précises. Certains scientifiques se penchent aujourd’hui sur le sujet et certains centres, comme l’IFRES, analysent ces phénomènes.

L’exemple d’un esprit aidant : un certain Docteur Mitchell fut une nuit réveillé par un coup de sonnette ; il vit alors une fillette qui le suppliait d’aller très vite consulter sa mère malade ; il se rendit précipitamment à l’adresse indiquée et prodigua les soins nécessaires à la dame. Lorsqu’il fit l’éloge de la petite fille à sa maman, elle lui apprit que celle-ci était morte un mois auparavant.

Un ouvrier sauvé par un esprit : l’incident s’est produit en 1964 dans une usine automobile de Détroit. Alors qu’un travailleur s’affairait près d’une énorme machine, il s’est senti brusquement poussé en arrière ; il a vu un homme noir, grand, le visage balafré. Puis il a disparu ; l’ouvrier ne l’avait jamais vu auparavant. Ce n’est que lorsqu’il raconta ce qui s’était passé à des collègues, plus âgés que lui, que ceux-ci lui dirent qu’ils reconnaissaient à cette description, un ancien membre du personnel qui avait été décapité au même endroit vingt ans plus tôt. Le rescapé n’avait jamais entendu parler de cette histoire.

En tant que spirite, on nous demande souvent pourquoi la Vérité n’est-elle pas mise à la portée de tout un chacun. Tout simplement parce qu’il faut que chaque chose vienne en son temps ; comme pour la lumière, il faut s’y habituer peu à peu, au risque de se faire éblouir.

Le spiritisme n’est ni une science infuse non organisée, ni une nouvelle secte.
C’est une philosophie de vie, loin des symboles et rituels sacrés.
Ce n’est que par notre unité et nos qualités de cœur, notre volonté, notre sérieux, notre dévouement, notre abnégation que nous parvenons à nous approcher de cette vérité et de s’ouvrir au monde de l’Au-Delà.

Résumé pour vous, après différentes lectures tirées notamment des revues « Le spiritisme » (N° 64) et « Le Journal spirite » (N° 103)
Gisèle,