Nous reprenons cet article du journal : « Le Messager », d’avril 2013, édité trimestriellement par Monique et Jacques Blanc-Garin, de l’association française Infinitude, qui nous permettent, entre amis, des « rediffusions ».

L’intérêt de cette NDE décrite est justement parce qu’elle est vécue par un scientifique et de plus, médecin spécialiste du cerveau. C’est pourquoi nous avons choisi de la relater.
Nous attirons votre attention sur le fait que ces NDE peuvent être vécues par des personnes de toutes religions ou sans religion, cela n’a pas d’importance. L’important est leur description et aussi les transformations, (qu’elles soient du domaine religieux ou personnel) qu’elles produisent chez l’individu qui les a vécues.

Le Messager:
“Le texte que nous vous présentons est un témoignage de NDE, paru dans le journal Newsweek du 7 octobre 2012, dont la traduction a été réalisée par A. O. (seule information que nous ayons) et que nous a fait parvenir Danielle Vermeulen (auteur d’une large étude sur les NDE).

Bien que les consciences aient beaucoup évolué depuis la publication du premier livre de Raymond Moody sur les états proches de la mort (NDE) en 1975 sur ceux et celles qui ont vécu cette expérience, de même qu’avec les congrès sur ce thème, il vaut quand même toujours mieux faire partie du monde scientifique, ou médical, si l’on veut avoir des chances d’être pris au sérieux et faire réfléchir. C’est un peu dommage mais c’est ainsi, alors ne nous en privons pas.

Pour aller· dans ce sens, voici le récit du docteur neurochirurgien américain Eben Alexander.

Espérons que ce récit, et les études complémentaires qui en découleront probablement, remuent encore plus les consciences.

Lorsqu’un neurochirurgien s’est retrouvé dans le coma, il a vécu des choses qu’il n’avait jamais crues possibles: un voyage dans l’après-vie.”

“En tant que neurochirurgien, je ne crois pas au phénomène des expériences de mort imminente. Fils d’un neurochirurgien, j’ai grandi dans un monde scientifique. J’ai suivi le chemin de mon père et suis devenu neurochirurgien universitaire, enseignant à la Harvard Medical School et dans d’autres universités. Je comprends ce qui se passe dans le cerveau lorsque les gens sont près de la mort, et j’avais toujours cru qu’il y avait de bonnes explications scientifiques pour les merveilleux voyages hors-du-corps décrits par ceux qui ont frôlé la mort.

Le cerveau est un mécanisme étonnamment sophistiqué mais extrêmement délicat.
Réduisez si peu que ce soit la quantité d’oxygène qu’il reçoit et il va réagir. Ce n’était pas une grande surprise que les gens qui avaient subi un traumatisme grave reviendraient de leurs expériences avec des histoires étranges. Mais cela ne signifiait pas qu’ils avaient voyagé dans un endroit réel.
Bien que me considérant comme un chrétien fidèle, je l’étais beaucoup plus de nom que de croyance réelle. Je n’en voulais pas à ceux qui voulaient croire que Jésus était davantage qu’un homme simplement bon qui avait souffert aux mains du monde. J’ai sympathisé profondément avec ceux qui voulaient croire qu’il y avait quelque part ailleurs un Dieu qui nous aimait inconditionnellement. En fait, j’enviais la sécurité que ces croyances fournissaient sans aucun doute à ces personnes. Mais en tant que scientifique, j’en savais simplement trop pour les croire moimême.

À l’automne 2008, cependant, au bout de sept jours de coma durant lesquels la partie humaine de mon cerveau, le néocortex, était inactif, j’ai vécu quelque chose de si profond que ça m’a donné une raison scientifique de croire à la conscience après la mort.
Je connais l’effet de déclarations comme la mienne sur les sceptiques, c’est pourquoi je vais raconter mon histoire avec la logique et le langage du scientifique que je suis.

Il y a quatre ans, je me suis réveillé très tôt un matin avec un mal de tête extrêmement intense. Quelques heures plus tard, mon cortex tout entier – la partie du cerveau qui contrôle la pensée et l’émotion et qui essentiellement nous rend humain – s’était arrêté. Les médecins de l’Hôpital Général de Lynchburg en Virginie, un hôpital où j’ai moimême travaillé en tant que neurochirurgien, ont déterminé que j’avais pour une raison ou une autre contracté une méningite bactérienne très rare qui attaque principalement les nouveau-nés. La bactérie E. coli avait pénétré mon liquide céphalorachidien et était en train de manger mon cerveau.

Quand je suis entré dans la salle des urgences ce matin-là, mes chances de survivre dans un état dépassant le végétatif étaient déjà faibles. Elles ont rapidement chuté jusqu’à devenir presque inexistantes.
Pendant sept jours, je suis resté étendu dans un coma profond, mon corps sans réactions, mes fonctions cérébrales d’ordre supérieur totalement déconnectées.
Puis, le matin de mon septième jour à l’hôpital, alors que mes médecins se demandaient s’il fallait arrêter le traitement, mes yeux se sont ouverts tout grands.

Il n’y a pas d’explication scientifique du fait quel alors que tout mon corps était dans le coma, mon esprit – ma conscience, mon soi intérieur – était bel et bien vivant. Alors que les neurones de mon cortex étaient étourdis dans une inactivité complète par les bactéries qui les avaient attaqués, mon cerveau sans conscience voyageait vers une autre dimension de l’univers, plus vaste: une dimension dont je n’avais jamais rêvé qu’elle existât et dont l’ancien moi d’avant le coma aurait été plus qu’heureux d’expliquer qu’elle était simplement impossible.

Mais cette dimension est là – en gros, la même que celle qui a été décrite par d’innombrables sujets d’expériences de mort imminente et autres états mystiques.
Elle existe, et ce que j’y ai vu et appris m’a littéralement introduit dans un monde nouveau – un monde où nous sommes beaucoup plus que nos cerveaux et nos corps, et où la mort n’est pas la fin de la conscience mais plutôt un chapitre dans un voyage infini, et infiniment positif.

Je ne suis pas la première personne à avoir découvert la preuve que la conscience existe au-delà du corps. De brefs aperçus merveilleux de ce royaume sont aussi vieux que l’histoire humaine. Mais pour autant que je sache, personne avant moi n’a jamais voyagé dans cette dimension (a) tandis que leur cortex était complètement arrêté, et (b) alors que leur corps était sous observation médicale minutieuse, comme l’était le mien pendant les sept jours pleins de mon coma.

Tous les principaux arguments contre les expériences de mort imminente suggèrent que ces expériences résultent de dysfonctionnements minimes, transitoires ou partiels du cortex.

Mon expenence de mort imminente, cependant, s’est produite non pas alors que mon cortex était défaillant, mais alors qu’il était simplement déconnecté. Cela ressort clairement de la gravité et de la durée de ma méningite, et du rôle cortical global consigné dans la tomodensitométrie et les examens neurologiques. Selon la compréhension médicale actuelle du cerveau et de l’esprit, il n’existe absolument aucun moyen qui ait pu me permettre d’avoir une conscience même vague et limitée pendant mon coma, et encore moins d’avoir conscience de l’odyssée hyper-saisissante et complètement cohérente que j’ai vécue.

Il m’a fallu des mois pour me réconcilier avec ce qui m’était arrivé. Non seulement l’impossibilité médicale d’avoir été conscient durant mon coma, mais – plus important encore – les choses qui se sont passées pendant cette période.

Vers le début de mon aventure, j’étais dans un lieu rempli de nuages, gros, cotonneux, blanc-rosé, qui contrastaient nettement avec le ciel bleu-noir profond.
Plus haut que les nuages – infiniment plus haut – une foule d’êtres transparents, chatoyants, décrivaient un arc dans le ciel, en
laissant derrière eux de longues lignes ressemblant à des serpentins.
Des oiseaux ? Des anges ? Ces mots furent enregistrés plus tard, quand j’ai mis mes souvenirs par écrit, mais aucun de ces mots ne rend justice aux êtres eux-mêmes, qui étaient tout simplement complètement différents de tout ce que j’ai connu sur cette planète.
C’étaient des formes supérieures. Plus avancées.

Un son, énorme et retentissant comme un chant merveilleux, est descendu d’en haut, et je me demandais s’il était produit par les êtres ailés. Encore une fois, en y réfléchissant plus tard, il m’est apparu que la joie de ces créatures, tandis qu’elles s’élançaient, était telle qu’elles devaient faire ce bruit – que si la joie ne venait pas d’eux de cette façon alors ils ne seraient tout simplement pas en mesure de la contenir.
Le son était palpable et presque matériel, comme une pluie que vous pouvez sentir sur votre peau mais qui ne vous mouille pas.
Dans cet endroit où j’étais maintenant, voir et entendre n’étaient pas séparés. Je pouvais entendre la beauté visuelle des corps argentés’ de ces êtres scintillants au-dessus de moi, et je pouvais voir la joyeuse perfection de ce qu’ils chantaient. Il semblait que vous ne pouviez pas regarder ou écouter quoi que ce soit dans ce monde sans en devenir une partie – sans vous y joindre de quelque manière mystérieuse. Encore une fois, de mon point de vue actuel, je dirais que vous ne pouvez pas du tout regarder quoi que ce soit dans ce monde, car le mot “regarder” lui-même implique une séparation qui n’existait pas là-bas. Tout était différent, cependant tout était aussi une partie de tout le reste, comme les riches dessins entremêlés d’un tapis persan… ou d’une aile de papillon.

Les choses devinrent encore plus étranges.
Pendant la majeure partie de mon voyage, quelqu’un d’autre était avec moi. Une femme.
Elle était jeune, et je me souviens à quoi elle ressemblait dans tous les détails. Elle avait les pommettes hautes et des yeux bleu profond. Des tresses brun doré encadraient son ravissant visage. Lorsque je l’ai vue la première fois, nous chevauchions côte-à-côte sur une surface aux motifs complexes que je reconnus après un moment comme étant l’aile d’un papillon.

En fait, des millions de papillons étaient tout autour de nous – de grandes vagues de papillons virevoltants, plongeant vers le bas dans les bois et remontant pour revenir à nouveau autour de nous. C’était un fleuve de vie et de couleur qui se déplaçait dans les airs. La tenue de la femme était simple, comme celle d’une paysanne, mais ses couleurs – bleu poudré, indigo et orange-pêche pastel- étaient aussi irrésistibles et pleines de vie que tout le reste. Elle me regarda avec un regard qui, si vous l’aviez vu pendant cinq secondes, justifierait d’avoir vécu toute votre vie jusquelà, quel que soit ce qui s’était passé pendant ce temps. Ce n’était pas un regard romantique. Ce n’était pas un regard d’amitié.

C’était un regard qui était en quelque sorte au-delà de tout cela, au-delà de tous les différents compartiments de l’amour que nous avons ici-bas sur terre. C’était quelque chose de plus élevé, qui renfermait en soi toutes ces autres sortes d’amour tout en étant en même temps beaucoup plus vaste qu’elles toutes réunies.
Sans utiliser aucun mot, elle me parla. Le message est passé à travers moi comme un souffle, et j’ai compris instantanément que c’était vrai. Je le savais de la même manière que je savais que le monde autour de nous était réel – qu’il n’était pas une sorte de fantasme, éphémère et chimérique.

Le message comportait trois parties, et si j’avais à les traduire en langage terrestre, je dirais qu’elles donnaient quelque chose comme ceCI:
– “Tu es aimé et chéri, tendrement, pour toujours”.
– “Tu n’as rien à craindre”.
– “Tu ne peux pas faire d’erreur”.
Le message m’a inondé d’un sentiment de soulagement immense et fou. C’était comme si on me remettait les règles d’un jeu que j’avais joué toute ma vie sans jamais le comprendre pleinement.
“Nous allons te montrer beaucoup de choses ici”, dit la femme, à nouveau sans réellement utiliser ces mots mais en dirigeant leur essence conceptuelle directement en moi.
“Mais finalement, tu vas revenir”.
Je n’avais pour toute réponse qu’une seule question : Revenir où ?

Un vent chaud soufflait, comme celui qui se lève brusquement par la plus parfaite des journées d’été, faisant tournoyer et ruisseler les feuilles des arbres comme de l’eau céleste. Une brise divine. Elle changeait tout, faisant passer le monde alentour sur une octave encore plus élevée, une vibration plus élevée.
Bien qu’il me restât encore un peu de fonction du langage, du moins comme nous y pensons sur terre, j’ai commencé sans prononcer un mot à poser des questions à ce vent – et à l’être divin que je sentais à l’œuvre derrière lui ou à l’intérieur de lui: “Où est ce lieu? Qui suis-je? Pourquoi suis-je ici ?

Chaque fois que j’émettais silencieusement une de ces questions, la réponse venait instantanément dans une explosion de lumière, de couleur, d’amour et de beauté qui soufflait à travers moi comme une vague fracassante. Ce qui était important à propos de ces explosions, c’est qu’elles ne faisaient pas simplement taire mes questions en les submergeant. Elles y répondaient, mais d’une manière qui contournait le langage.
Les pensées pénétraient directement en moi.
Mais ce n’était pas la pensée comme nous la vivons sur terre. Ce n’était pas vague, immatériel, ou abstrait. Ces pensées étaient solides et immédiates – plus chaudes que le feu et plus humides que l’eau – et quand je les recevais, j’étais en mesure de comprendre instantanément et sans effort des concepts qui m’auraient pris des années à saisir pleinement dans ma vie terrestre.

J’ai continué à avancer et me suis retrouvé entrant dans un vide immense, complètement sombre, infini en taille, mais aussi infiniment réconfortant. Noir comme le charbon, mais aussi débordant de lumière: une lumière qui semblait venir d’un orbe brillant que je sentais maintenant près de moi. L’orbe était une sorte d”‘interprète” entre moi et cette vaste présence qui m’entourait. C’était comme si j’étais en train de naître dans un monde plus vaste, et l’univers lui-même était comme un utérus cosmique géant, et l’orbe (dont je pressentais qu’il était d’une manière ou d’une autre lié à, ou même identique à, la femme sur l’aile de papillon) me guidait à travers lui.

Plus tard, quand je fus rentré, j’ai trouvé une citation d’Henry Vaughan, un poète chrétien du XVIIe siècle qui s’est approché de la description de ce lieu magique, ce vaste noyau noir d’encre qui était la demeure du Divin lui-même.
“Il y a en Dieu, dit-on, une obscurité profonde mais éblouissante…”.
C’était exactement ça : un noir d’encre qui était aussi débordant de lumière.
Je sais parfaitement à quel point tout cela semble extraordinaire et même franchement incroyable. Si quelqu’un même un médecin – m’avait autrefois raconté une histoire comme celle-là, j’aurais été tout à fait certain qu’il était sous le charme de quelque illusion. Mais ce qui m’est arrivé était loin d’être délirant, c’était aussi vrai ou plus vrai que n’importe quel événement de ma vie. Y compris le jour de mon mariage et la naissance de mes deux fils.
Ce qui m’est arrivé exige une explication.

La physique moderne nous dit que l’univers est une unité – qu’il est indivis. Bien que nous semblions vivre dans un monde de séparation et de différence, la physique nous apprend que sous la surface, chaque objet, chaque événement dans l’univers est entièrement tissé avec tous les autres objets et événements. Il n’existe pas de véritable séparation.

Avant mon expérience ces idées étaient des abstractions. Aujourd’hui ce sont des réalités.
Non seulement l’univers est défini par l’unité, mais il est aussi – je le sais maintenant défini par l’amour.
L’univers tel que je l’ai vécu dans mon coma est – j’en suis venu à le voir avec à la fois un choc et de la joie – le même que celui dont parlaient aussi bien Einstein que Jésus chacun à sa (très différente) manière.

J’ai passé des décennies en tant que neurochirurgien dans quelques-unes des plus prestigieuses institutions médicales de notre pays. Je sais que beaucoup de mes pairs tiennent – comme je l’ai fait moi-même – à la théorie selon laquelle le cerveau, et en particulier le cortex, génère la conscience et que nous vivons dans un univers dépourvu de toute forme d’émotion, et encore moins de l’amour inconditionnel dont je sais maintenant que Dieu et l’univers ont pour nous. Mais cette croyance, cette théorie, git désormais en miettes à nos pieds. Ce qui m’est arrivé l’a détruite, et j’ai l’intention de passer le reste de ma vie à enquêter sur la véritable nature de la conscience et à rendre aussi clair que je le peux, à la fois à mes collègues scientifiques et aux gens en général, le fait que nous sommes plus, beaucoup plus, que nos cerveaux physiques.

Je ne m’attends pas que ce soit une tâche facile, pour les raisons que j’ai décrites cidessus. Quand le château d’une vieille théorie scientifique commence à montrer des failles, au début personne ne veut y faire attention car il a fallu trop de travail au début pour construire le vieux château, et s’il s’écroulait il faudrait en reconstruire un tout nouveau à sa place.
J’ai appris cela de première main lorsque j’ai été assez bien pour revenir dans le monde et parler aux autres de ce qui m’était arrivé aux autres, c’est-à-dire à des gens autres que mon épouse Holley, qui a longtemps souffert, et nos deux fils. Les regards d’incrédulité polie, surtout chez mes amis médecins, m’ont bientôt fait réaliser quelle tâche ce serait d’amener les gens à comprendre l’énormité de ce que j’avais vu et vécu au cours de cette semaine où mon cerveau était déconnecté.

Un des rares endroits où je n’ai pas eu mal à faire comprendre mon histoire était un endroit que j’avais assez peu vu avant mon expérience: l’église. La première fois que je suis entré dans une église après mon coma, j’ai tout vu avec des yeux neufs. Les couleurs des vitraux rappelaient la beauté lumineuse des paysages que j’avais vus dans le monde d’en-haut. Les notes basses et profondes de l’orgue me rappelaient que les pensées et les émotions de ce monde sont comme des vagues qui vous traversent.
Et, plus important, une peinture de Jésus rompant le pain avec ses disciples évoquait le message qui repose au cœur même de mon voyage : que nous sommes aimés et acceptés inconditionnellement par un Dieu encore plus grand et insondablement glorieux que celui qui m’avait été enseigné à l’école du dimanche lorsque j’étais enfant.

Aujourd’hui, beaucoup de gens croient que les vérités spirituelles vivantes de la religion ont perdu leur pouvoir et que c’est la science, et non la foi, qui est le chemin de la vérité.

Je soupçonne fortement que ce fut mon cas avant mon expérience.
Mais je comprends maintenant qu’un tel point de vue est beaucoup trop simple. Il est évident que l’image matérialiste du corps et du cerveau en tant que producteurs, plutôt que véhicules, de la conscience humaine est vouée à l’échec. À sa place, une nouvelle vision de l’esprit et du corps va.émerger et, en fait, est déjà en train d’émerger. Cette vision est autant scientifique que spirituelle et elle va prendre en compte ce que les plus grands scientifiques de l’histoire ont toujours apprécié par-dessus tout: la vérité.

Cette nouvelle image de la réalité va prendre un certain temps à se reconstituer. Elle ne sera pas terminée de mon vivant ni même, je crois, de celui de mes fils. En fait, la réalité est trop vaste, trop complexe et trop irréductiblement mystérieuse pour qu’une image entière n’en soit jamais absolument complète. Mais pour l’essentiel, elle montrera l’univers en évolution, multidimensionnel, et connu jusqu’à son dernier atome par un Dieu qui prend soin de nous encore plus profondément et intensément que n’importe quel parent n’a jamais aimé son enfant.

Je suis toujours médecin et homme de science, tout autant que je l’étais avant d’avoir mon expérience. Mais à un niveau profond, je suis très différent de la personne que j’étais avant, parce que j’ai eu un aperçu de cette image qui émerge de la réalité. Et vous pouvez me croire quand je vous dis que chaque miette du travail qu’il nous faudra, à nous et à ceux qui viendront après nous, pour préciser cette image, vaudra la peine de l’avoir fait.”

Nota : L’ouvrage du Dr Alexander qui reprend et détaille ce témoignage, est paru initialement sous le titre “Proof of Heaven : A neurosurgeon’s journey into the afterlife”.
Il a été traduit en français et publié en février sous le titre “La preuve du Paradis” aux éditions Guy Trédaniel – 20,00 €.