Ce doute qui nous empêche de communiquer.
« Site exceptionnel, paysage de toute beauté dans un lieu où le calme est roi, idéal pour se ressourcer… ». Les éloges ne tarissaient pas dans ce guide de voyage.
La route est sinueuse, la pente est raide. Le temps n’y est pas, un brouillard à fendre au couteau, la purée de pois.
Saperlipopette, ils m’ont bien possédé avec leur description angélique. De la foutaise, oui!
Mais cette petite voix qui ne cesse de me répéter « continue». Le ton est serein, encourageant, un peu moqueur même.
Continue, continue, comment faire autrement sur cette route en lacets?
Puis la crête, le sommet et là…
Le soleil éclate dans toute sa splendeur, il brille de mille feux sans éblouir. Il réchauffe de l’intérieur, il dissipe le doute et la colère que nous entretenions. Le ciel est d’un bleu indéfinissable. Je dirais, dans le langage de notre monde, un bleu de pureté.
Et là, sur l’autre versant, ce paysage de toute beauté, ce site exceptionnel, cette nature inondée de paix… il est bien là.
Pourtant, je n’ai pas changé de monde, je n’ai fait que franchir le sommet de cette côte. Je n’ai fait que découvrir le versant caché de notre vie.
Je ne doute plus, je n’ai plus peur.
Ce monde n’est pas sauvage, même si la frondaison est épaisse et parait mystérieuse, elle nous invite à accepter de ne pas troubler, pour l’instant, ce pays qui est le leur. Soyons heureux de savoir qu’il est bien réel et qu’ils y vivent et s’épanouissent dans l’Amour.
Ce voyage, ils l’ont fait il y a quelques temps, au moment où ils ont pris congé de nous, par l’âge, suite à la maladie, d’une manière brutale, par désespoir, d’une manière inopinée.
Pour certains, eux aussi ont douté en empruntant cette côte. Eux aussi auraient voulu faire demi-tour. Eux aussi ont atteint le sommet et là…
Là, les attendaient ceux qui, avant eux, avaient fait cette ascension.
Il y avait ces Etres de Lumière, ce compagnon invisible qui nous suit chaque jour, la maman, l’enfant, le papa, les amis.. , tous ceux qui ont préparé la fête des retrouvailles. Ne soyons pas tristes, participons à leur nouvelle vie, à leur nouvelle joie.
Arrêtons d’avoir peur, cessons de juger sur les faits passés.
Ils ont fait le bilan. Ils ont pu choisir. Les Etres de Lumière les guidaient.
Toutefois, si le jour succède à la nuit, si le blanc et le noir existent, si la haine s’oppose à l’amour, notre plus merveilleux cadeau est de prier pour eux. Envoyons leur des colis d’Amour, ils sont gratuits, sans affranchissement. Aidons-les à choisir la route de la paix, le monde de l’Amour. Aidons-les à ne pas choisir les ténèbres.
Amie, ami, toi qui lis ceci, ne sois pas honteux de tes larmes, elles sont la traduction de ton Amour, fais en sorte que quelques unes d’entres elles soient des larmes de joies nécessaires à son épanouissement. Cest vrai, ce n’est pas facile.
Oui, la mort n’existe pas! Ce n’est qu’un transfert, la matière laisse place à l’immatériel.
Je vous propose de tenter de mettre votre mental au repos, quelques secondes seulement. Prenez ce moment privilégié pour vous enlacer, elle ou lui et vous.
Ne doutez pas, allez-y, dites-lui… exprimez-lui votre peine, la difficulté de vivre sans pouvoir le ou la voir, le regret de ne pas avoir su lui dire.
Lui dire, JE TAIME, PARDON, TU ME MANQUES, FAIS-MOI UN SIGNE…
Vous serez surpris de la réponse, laissez-vous aimer et aimer à votre tour. Ils sont là, même si dans notre monde cela ne se passait pas sereinement, même si vous vous ne parliez plus, même si la haine avait fait place à l’amour. Ils sont prêts de vous que vous le croyez ou non. Si nous pouvions voir sans nos yeux, tâter sans nos mains, sentir sans notre nez, entendre sans nos oreilles, goûter sans notre bouche, nous ne douterions plus jamais que nos êtres chers sont si près de nous.
La Vie est immortelle. Même si l’atome s’éloigne du noyau, il garde sa place dans l’Univers.
Mon enfant m’a dit.
Magali a 36 ans, sa maman est décédée alors qu’elle avait 14 ans.
Depuis, elle reçoit, sans le demander, des signes de présence de sa maman. Régulièrement, elle se réveille la nuit et voit sa maman assise au bord de son lit. Elle ne perçoit pas de paroles mais se sent revivifiée par le sourire de cette mère qui lui a donné la vie.
Sindy a 31 ans. Sa maman est décédée alors qu’elle avait 8 ans. Sa maman était enceinte de Sindy quand le cancer s’est déclaré. La grossesse était de 7 mois. Le souci de Jeanine, sa maman, se portait sans cesse sur son enfant, ce bébé qu’elle sentait vivre en elle. Il fallait le protéger.
Sindy est née par césarienne. Jeanine a été opérée le mois qui suivait.
La suite fut une série de séjours en centre hospitalier.
A la maison, la petite Sindy était les mains, les pieds, l’inséparable de sa maman. Jeanine avait perdu l’usage de ses jambes, elle avait une paralysie des cordes vocales, ses mouvements étaient désordonnés.
Sindy, d’une manière toute naturelle s’occupait avec joie et dévouement de sa maman. Brave petite, me direz-vous, c’est vrai mais je dirai aussi merci à ces invisibles qui les ont soutenues l’une et l’autre. Merci aussi a leurs guide qui ont entouré ces êtres d’un amour fusionnel !
On trouve cela injuste, on compare avec d’autres.
Dépassons ces pensées, posons-nous quelques instants, laissons parler notre cœur, invitons ceux que nous ne voyons pas. Rien ne se fait sans notre approbation, même inconsciemment, même les actes et pensées les plus abjectes.
Jeanine est partie depuis bientôt 23 ans et je vous assure qu’elle n’est vraiment pas loin, voici les signes:
– des le décès de sa maman, Sindy me parle d’odeur de fleurs qui l’entoure, surtout quand elle est chez sa tante.
– Un jour, elle rentre a la maison ayant dans ses petites mains un moineau, celui-ci ne cesse de piailler. Je vous défie d’attraper un piaf, de le porter dans vos mains tout en marchant. Ce moineau n’était pas un moineau comme les autres.
– Toujours petite, elle parle à sa maman, la nuit. Sindy est assise dans son lit, elle a les yeux ouverts et converse avec un être qui m’est invisible et que je perçois comme sa maman. Elle l’appelle par ce doux nom. Le matin elle ne se souvient de rien.
– Il faut attendre la rhéto, moment que choisit Sindy pour demander de « koter » pour que les signes reprennent. Elle prend logement à Liège et se lie d’amitié avec les autres jeunes de l’immeuble. Une superbe bande de gais lurons mais des étudiants assidus et bien ancrés sur terre. Ils sont encore, aujourd’hui, en contact permanent.
Elle est assise sur son lit, elle étudie. Sindy voit une main d’homme sur sa jambe. C’est la main d’une personne âgée, une de ces mains burinées par le temps. Elle est effrayée mais pense à son papy.
-Debout dans son kot, ses longs cheveux se mettent à voler et elle sent un souffle fort sur son visage. Les portes et fenêtres sont fermées.
Elle est seule dans l’immeuble, ses « cokoteurs » sont retournés chez eux, elle souhaite rester pour terminer des travaux d’école. A un moment, la lumière s’allume dans la cage d’escaliers et elle entend des bruits de pas sur les marches. Peut-être un locataire qui revient?
Sindy grimpe les escaliers et frappe à toutes les portes, personne. Â En descendant, elle entend de la musique dans un des kots du 1er étage, celui-ci est inoccupé. Le proprio ne parvient pas a le louer. Elle est inquiète. Ces faits se reproduiront en présence de françois et Maud, ses amis. Ils en font part au proprio qui vient ouvrir la pièce pour les rassurer.
Rien, vide. Il rigole !Â
Sindy et ses amis parlent de cela à deux vieilles personnes âgées qui habitent en face de l’immeuble. Ils apprennent que le rez de chaussée et le 1er était occupé par une jeune fille qui un jour s’est pendue.
Horreur ! Un fantôme. Les amis ne se laissent pas démonter, ils se réunissent et ensemble, avec leurs mots, à leur manière, ils invitent l’inconnue à se diriger vers la Lumière, ils lui expliquent qu’elle n’a plus rien a faire dans l’immeuble. Peu de temps après, les faits cessent et le proprio loue le kot l’année scolaire suivante. ???
– Sindy monte dans sa voiture et qu’elle est sa surprise de voir un homme assis sur le siège passager. Elle attache sa ceinture, son passager ne dit mot, il regarde fixement devant lui. Sindy introduit la clé dans le contact, elle regarde à nouveau vers sa droite, l’inconnu n’est plus là. A son arrivée, les portes étaient verrouillées, le mystérieux passager n’a pas ouvert la portière pour descendre. Qui était-il?
– Ma fille est dans sa cuisine, devant l’évier, elle prépare le souper. A un moment, le robinet se met à couler. Elle le referme. Elle continue son ouvrage, le robinet se remet à couler, Sindy regarde et voit le mécanisme bouger. Elle interroge l’invisible qui lui fait signe. Elle lui souhaite la bienvenue et l’invite à rester s’il vient avec de bonnes intentions. Elle lui demande de partir s’il vient pour lui faire peur. Elle ferme le robinet, les faits s’arrêtent.
– Elle est dans son lit, elle dort. Soudain elle se réveille. A côté de son lit, il y a un jeune homme, il doit avoir 18 ou 19 ans. Il est agité, il lui dit son prénom. Il insiste pour que Sindy aille trouver ses parents afin de leurs dire qu’il n’est pas mort par suicide. Il tient encore un discours agité, il est désespéré. Il disparait.
Sindy ne trouve plus le sommeil. Qui est-il, elle n’a pas les coordonnées de ses parents. Il ne reviendra plus.
Ces 2 témoignages sont dignes de foi. Ces 2 personnes ont eu des signes très rapidement apres la mort d’un être proche.
Comme on peut le constater ces phénomènes continuent et des entités inconnues viennent se présenter.
Si vous aussi, un ami, un proche, a ou a eu dans son enfance, dans sa Jeunesse et encore aujourd’hui, un ou des signes ou phénomènes paranormaux, n’hésitez pas à les partager avec les autres lecteurs via le site.
Nous sommes dans une dynamique actuelle où de plus en plus le monde invisible nous invite à réfléchir. Nous sommes dans un monde où de plus en plus de personnalités du monde scientifique et médical, acceptent l’existence de faits non définis par la science. Notre monde change.
Bien à vous,
Jean,