Dans la vie, il faut parfois pouvoir s’arrêter et faire un bilan.

Aujourd’hui, je souhaite faire pour vous, le bilan de mon expérience en TCI.

Pour cela et selon le vieil adage, il faut savoir « qui je suis et d’où je viens ».

-Je ne suis qu’une maman et je n’avais aucune médiumnité d’origine.
Au décès de ma fille unique, Amélie, j’ai eu l’intime conviction, la certitude, que je pourrais communiquer avec elle. Comment, je n’en avais pas la moindre idée…

-Parmi tous les livres que j’ai lus, j’en ai lu quelques uns parlant d’expériences personnelles de transcommunication instrumentale et surtout, j’avais lu des commentaires de ce moyen émanant de François Brune dans son merveilleux livre : « Les morts nous parlent » ; auteur que j’apprécie énormément pour ses qualités « d’enquêteur » plus que sérieux et aussi pour ses connaissances étendues.
Mais je ne pouvais me résoudre à ce type de communication, je le trouvais plus que farfelu, cela ne m’avait pas plu du tout.

-Jusqu’à cette aube du 23 août 2004, 11 mois exactement après le départ d’Amélie, où je me suis réveillée brutalement aux aurores, avec le besoin impératif de « faire une TCI » !
Je dirais donc toujours que ce moyen de communication, je ne l’ai pas choisi, c’est ma fille qui me l’a « imposé » ou du moins «fortement suggéré ».

Quoiqu’il en soit et avec les moyens du bord, j’ai fait cette TCI irrépressible et…j’ai reçu un superbe message, avec en prime la voix d’Amélie telle que je la connaissais, ce qui est beaucoup plus rare.
Il fallait bien ce superbe phénomène pour que j’adhère, moi, la mécréante !

-Après 10 mois de communications avec Amélie, qui m’ont redonné bonheur et certitude dans l’après vie, j’ai trouvé que je devais partager ce bonheur avec les personnes qui le souhaiteraient. Je me devais de leur donner le même espoir.

-Après avoir fait la connaissance de Maryvonne et Yvon Dray, qui avaient eux aussi, reçu des messages fréquents de leur fille décédée, Karine, qui donnaient des conférences, avaient écrit un livre et avaient créé un site, je me suis proposée à eux comme animatrice d’un groupe d’expérimentation en TCI.

Ce faisant, j’ai été déçue du peu que nous recevions, je ne devais pas être faite pour cela…  Pourtant, lorsqu’il m’arrivait d’en faire en privé pour une seule personne, nous obtenions quand même le ou les messages pertinents.

-J’ai donc décidé de faire ces communications en privé.
Malgré l’équipement de base dont je me servais alors, magnétophone avec cassettes et micro omnidirectionnel, nous avons reçu quelques messages mais ce n’était pas encore de la même veine que lorsque je communiquais avec Amélie.

-Ce n’est qu’en 2006/2007, que je me suis lancée en enregistrements par ordinateur, grâce à l’aide de mon amie Marine, belge aussi, et pratiquant la TCI depuis plus longtemps que moi.

Je ne dis pas que c’est la technique qui a changé toute la réception pour les autres, même si elle en a amélioré beaucoup l’écoute.
Sans doute y a-t-il eu aussi l’expérience et, avec les années, le fait que je devienne un meilleur canal.

-Je pense que si je suis devenue un meilleur canal, c’est parce que j’ai beaucoup avancé en spiritualité. J’ai compris, admis et accepté beaucoup, ce qui demande du temps.
Et ce, par la lecture mais surtout par une réflexion qui émane principalement du recueillement de l’intérieur de soi-même, à l’écoute de son âme, dirais-je.
Amélie de l’Au-delà m’a aidée également par ses paroles et son accompagnement.
Et enfin, la dernière clé, c’est que je les aime vraiment, ces entités de là-bas à qui je m’adresse, même si je ne les connais pas.
Je les aime comme ma famille de cœur, je les considère comme mes âmes bienveillantes et protectrices, elles qui savent, et moi l’ignorante de ce monde subtil, qui tente de les contacter.
Mais qu’elles sont généreuses en acceptant de communiquer par mon biais, pour d’autres !
Je ne les remercierai jamais assez…

Dans le fond, être un canal, qu’est-ce que c’est ?
C’est faire abstraction de soi-même pour se mettre uniquement à l’écoute, au service des autres, de tout son cœur et de toute son âme.
Je suis d’ailleurs certaine que le succès ou non de la TCI passe par là.
Etre humble, avoir uniquement des pensées d’amour et de respect et alors les chances sont de notre côté pour une bonne communication. Finalement, ce n’est rien de plus que ce que nous devrions faire constamment avec nos semblables sur terre…

-Donc, depuis 2007, j’obtiens beaucoup plus de messages et surtout, il ne m’est jamais arrivé de ne rien obtenir quand je communique pour quelqu’un. Cela arrivera sans doute un jour, je ne peux me prévaloir de cette bonne étoile, cela arrive même aux meilleurs. J’en serai triste mais je ne détiens pas les clés du pouvoir ni du savoir…

-J’avais une certitude, c’est que jamais je ne ferais de TCI sans la présence à mes côtés de la personne demanderesse.
C’est vrai que je pense que l’entité appelée a besoin de l’amour et de l’énergie de cette personne. Il faut que la personne demanderesse s’implique dans cette communication.
Maintenant, petit à petit, je change d’avis. Je me tâte, je cherche encore. Il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis.
Si la personne demanderesse me fait parvenir  un courrier suffisamment détaillé et motivé de sa demande de contact avec un être cher, c’est un peu comme si elle était à côté de moi, me parlant de son aimé(e). Je m’en imprègne.
Jean Martin et Monique Simonet et d’autres encore, procèdent de la sorte depuis très, très longtemps, ce doit donc être fiable. Je vous en dirai plus dans quelques mois.

-Habituellement, j’enregistre donc par un programme informatique de captation de sons, durant 5 à 6 minutes. Je pose les questions qui me sont rituelles et aussi les questions propres au demandeur.
Comme bruit de fond, je fais défiler une cassette en allemand parce qu’ainsi, il est possible de vérifier par la suite que l’on ne prenne pas des vessies pour des lanternes !

Pour favoriser la communication, je pose du cristal de roche près du micro, sur la tour de mon ordinateur et à ma gauche. Je ne sais si cela a une importance mais cela fait partie de mon évolution d’avoir porté attention à la qualité de cette pierre qui favoriserait les communications.

Surtout, je suis le conseil de Monique Simonet, la pionnière de la TCI en France, la chercheuse en la matière et aussi une connaissance dont j’apprécie les talents tous azimuts : je mets mon micro en hauteur.

Ce sont deux petites améliorations techniques dont je ne me passe plus actuellement.

Concernant mes résultats actuels, sur ces 5 à 6 minutes d’enregistrement, je reçois au minimum 6 à 10 messages audibles selon différents degrés et variables en qualité selon les cas et souvent beaucoup plus.

Je ne contrôle rien, je donne tout simplement de ma personne au mieux qu’il m’est possible et sans aucun arrangement puisque ce qui est sur l’enregistrement y est et ce qui n’y est pas, n’y est pas !

Il faut dire aussi que je prends beaucoup de temps et de concentration pour l’écoute.
Ceux qui sont déjà venus le savent, je ne veux rien laisser passer et cela demande d’ouvrir les oreilles toutes grandes et de la même manière qu’un chef d’orchestre pour différencier les messages du bruit de fond ou parfois de ma voix.

Il m’arrive aussi de recevoir 15 messages et le plus a été (J’ose à peine le dire…) 25 messages en ces 6 minutes, je n’aurais jamais imaginé…Quel changement !

Parmi ces messages, il y en a parfois qui sont très particuliers et précis.
Je ne donnerai que deux exemples parmi tous. Et je fais un coucou en passant aux parents qui se reconnaîtront.

Un couple a perdu un de ses deux fils et lors de la TCI, le fils parti dit à son père « qu’il n’a pas encore réparé sa machine. »…
Quand je me trouve face à des messages aussi spéciaux, je me dois d’interroger les personnes pour savoir ce que ça peut vouloir dire, moi je n’y comprends rien, que du contraire, le message me semble bien spécial.
Mais effectivement, c’était bien une preuve que le fils parlait bien à son père. Ils avaient l’habitude d’aller ensemble couper du bois et le père avait malencontreusement mis en panne la machine de son fils sans l’avoir encore réparée….

Une maman vient faire une TCI avec son fils aimé parti aussi dans cette autre vie depuis peu. Quand je demande au fils ce qu’il fait dans sa nouvelle vie, il me répond : haltérophilie !!
Aïe, qu’est-ce donc que cela ?
Avant de faire écouter le message bien clair à la maman, je l’interroge sur les sports que pratiquait son fils. Plus rien au moment de son départ mais il avait acheté des haltères et souhaitait s’y mettre…

Pour le reste, les entités sont parfois bien reconnaissables à leur façon de s’exprimer. J’ai du un jour contacter un avocat, les messages furent à la hauteur du discours de cette corporation, alambiqués.

Toutes les TCIs sont donc différentes. Aucune ne se ressemble.

Il y en a aussi qui sont très émouvantes. Comme lorsque lors du départ de l’entité, les relations avec son entourage proche n’étaient pas bonnes et que le pardon mutuel se fait par delà les deux mondes. J’en ai vécu deux de ce type. C’est magique !

Une dernière chose qui m’a beaucoup réchauffé le cœur et donné du courage, parce que je stresse chaque fois quand je pars dans cet inconnu parce que je n’aimerais pas décevoir la personne en demande, c’est lors du début d’une TCI où j’ai entendu d’emblée, avant de poser la moindre question : « Attention, Nicole a besoin. »
Comme s’il y avait eu une mobilisation là-bas, pour faciliter le contact que je demandais…

Je vous l’ai dit, ils sont tout amour et merveilleusement attentionnés. Je les remercie.
Un jour, j’ai reçu un message un peu moins sympa mais le demandeur et moi avons prié pour cette entité égarée qui passait par là.

Parfois, vu le stress et la fatigue que cela demande, j’ai envie d’arrêter mais dès que je recommence, ils me boostent et je repars.

Je ne peux que les remercier et leur souhaiter la meilleure vie possible dans ce monde que nous ne connaissons pas mais que nous connaîtrons tous un jour.

Bien à vous, belle évolution spirituelle et belle vie aussi.

Nicole